Juin
14

Anissa et Aïmene, deux zélèves de troisième, nous font partager leurs réflexions sur leur pratique du ramadan.

Qu’est-ce que le Ramadan, pour vous ?

C’est un jeûne qui est l’un des cinq piliers de l’Islam, c’est sacré, dans notre religion. C’est le meilleur mois pour les musulmans parce que c’est le mois où on peut effacer tous nos péchés, c’est le mois où Dieu a descendu le Coran par révélation. Certains font le Ramadan parce qu’il faut le faire, pour eux, c’est culturel, traditionnel.

Que fait-on pendant ce mois de jeûne ?

Notre corps est sain, pendant ce mois, car il y a plein de choses qu’on n’a pas le droit de faire. On n’a pas le droit de manger ni boire jusqu’à une certaine heure : on se met à la place des gens qui ont moins que nous, par exemple, les familles qui vivent dans la pauvreté des bidonvilles. On fait l’expérience de la faim. On n’a pas le droit de faire plein de choses, ça, c’est en rapport avec la religion, avec Dieu. On doit faire ses prières, lire le Coran. Certains se lèvent la nuit pour la prière de la nuit. On se lève pour manger, la seconde moitié de la nuit.

La liste de ce qui est interdit pendant le Ramadan :

  • Ecouter de la musique. Ca dépend laquelle : la musique avec des instruments est interdite. Moi, ce que j’en connais, c’est que, quand on écoute de la musique, on ne pense pas à Dieu, donc on n’en écoute pas.
  • Dire des gros mots.
  • Chahuter, se battre. Ca dépend aussi, à La Plaine, c’est compliqué 😉 (cf l’actualité)
  • Fumer, boire de l’alcool, avoir des relations sexuelles : il faut être sain. Il faut être clean.

Enfin, on peut passer à La Plaine après 23 heures, certains se moquent de ces interdits. Pour eux, ça peut sembler ridicule de faire le Ramadan.

Ma journée (en semaine) rythmée par le Ramadan :

Lever : 3 heures 30 (on a jusqu’à 4 heures 30 pour manger, au mois de juin).

Le repas : un petit déjeuner, du salé pour certains : pour mieux tenir.

La journée au collège (à J-9 du brevet des collèges) : Je ressens le manque de sommeil, les profs parlent beaucoup 😉 Je manque d’énergie. Je n’ai pas faim, ni soif. Ca ne me fait rien de voir les autres manger. Il y en a qui ont envie de manger quand ils voient de la nourriture. C’est pas bien quand on mange devant quelqu’un qui fait le Ramadan. Il y a des zélèves qui nous proposent des Kinder Bueno, alors qu’ils savent qu’on fait le Ramadan… On est plus fatigués que d’habitude : Aïmene, Kamélia (qui fait un Ramadan d’empathie -un semi-Ramadan- car tout le monde le fait chez elle, sauf elle) estiment être freinés dans leurs révisions du brevet : enfin, Kamélia avoue ne JAMAIS réviser ;). Anissa admet que c’est dur de réviser. Aloïs ramène sa fraise (Tagada : elle ne fait pas le ramadan) “Même sans Ramadan, c’est dur de réviser !”

Le soir, après le collège :

Le dîner, c’est à 21 heures 55. C’est Anissa et sa mère qui préparent le repas. Chez Aïmene, c’est sa mère. Kamélia met la table. Les hommes font les courses, les femmes cuisinent. Avant-hier, c’est le père d’Anissa qui a cuisiné. Pendant le Ramadan, on mange de la soupe, de la salade, des feuilles de brick, des dattes, des pommes de terre. Bon, l’autre soir, la mère de Kamélia a fait des Canelloni : sacrilège 😉 Siham ne fait rien : elle se fait inviter chez ses parents… C’est Siham-Tanguy ! Ensuite, il y a la vaisselle pour ceux qui n’ont pas de lave-vaisselle. Selon Siham-Tanguy, “ce qui tue, après la soif, c’est la vaisselle, tu la commences, puis tu vois pas le bout !” Après, il y a la prière du soir. La nuit, c’est la sixième prière. La prière du soir a lieu à la mosquée, elle dure une heure. On se couche très tard, on ne dort vraiment pas beaucoup.

Le regard des autres sur nous ?

C’est respecté, le Ramadan : les gens s’excusent toujours s’ils oublient qu’on fait le Ramadan. Au collège, en tous cas, c’est respecté. A La Plaine, c’est respecté aussi : 85% des habitants font le Ramadan 😉 Avant qu’ils modifient le quartier, il y avait des rassemblements, des fêtes, les gens se réunissaient. maintenant, tout est détruit… Devant chez Siham-Tanguy, il y a des gens qui se rassemblent près des jeux d’enfants.

Et quand on travaille ?

Siham-Tanguy se couche pour tenir le coup dans la journée. Mince, normalement, on ne devrait pas se plaindre pendant le Ramadan, on a l’impression de se plaindre, là 😉 Toihir faisait déjà tout le mois du Ramadan,  dès ses 7 ans. “A Mayotte, la nuit tombe à 18 heures… Donc, on jeûnait de 4 heures 30 à 18 heures, confie Toihir.” Pour Siham, c’est difficile d’allier jeûne, Ramadan et travail : elle est fatiguée. Toihir travaille au Futuroscope (en plus d’être en service civique), il ne mange pas avant de débaucher. Il dit que c’est une habitude à prendre.

On est en 2016, on ne fait peut-être pas le Ramadan comme avant : les gens s’adaptent, même si les règles du Ramadan ne changent pas. 

 

Juin
13

Libé du 13 juin 2016

«C’est la première fois que nous sommes attaqués en tant que communauté, de cette manière», enchaîne Amandine Miguel, porte-parole de l’Interassociative lesbienne, gay, bi et transsexuelle (Inter-LGBT), qui réunit 60 associations. «Hier, c’était le droit à l’expression qui était visé, là, c’est le droit de vivre comme on veut», reprend Christophe Martet.” (Libération 14/06)

Juin
09
Classé dans (C'est dangereux, une draisienne) par la Vieille Garde le 09-06-2016

En cette vesprée ensoleillée et chaude, je risquai mes béquilles et ma personne en dehors de mon lieu de claustration. Cela fait 3 mois que je suis allongé jour pour jour, les progrès tardent un peu à mon goût mais soit.

Parvenu au seuil de la porte, que je ne dépassai guère, mes narines privées de l’air libre depuis 3 mois, se sentirent assaillies de tous côtés par maintes effluves, agréables ou pas. Ce fut un maelstrom olfactif. Diverses fleurs, mais aussi les odeurs urbaines moins agréables, bref, un univers oublié rejaillissait.

Hier j’évoquais le croquet comme étant une de mes madeleines, la plupart de nos lecteurs et les zélèves sont certes très jeunes mais je pense qu’ils peuvent déjà avoir de ces souvenirs de jeux que l’on pratiquait enfant et qui nous font plonger avec délices dans l’univers étrange des souvenirs. Je désire faire porter ce soir le débat, la réflexion, sur les odeurs.

As-tu, ô lecteur, des souvenirs olfactifs qui te font tomber en transe?

Il me faut reconnaitre en avoir beaucoup, mais, je pense que, là aussi, la quantité de souvenirs est directement liée à l’âge de l’auteur. Age qui me permet de m’autoriser à vous gratifier de quelques exemples, en ce fort bref article, afin de lancer le mouvement et avant que vous ne complétiez les choses par vos propres remarques.

Ainsi, les odeurs de seringat, de muguet, de buis me renvoient sur les lieux de mon enfance, tout comme les feuilles mortes brûlées en automne, les sous-bois en cette même saison. Les tableaux et la craie avec le bois sec me renvoient dans mes salles de cours de collège, l’humidité et la fraicheur des églises en été à des voyages scolaires en Espagne ou Italie etc.

Je ne cesse de m’émerveiller devant les capacités de notre cerveau. Tant de choses nous semblent oubliées et, soudain, il suffit que quelques molécules parviennent à nos narines pour que, plus sûrement que par n’importe quel procédé de téléportation, nous nous retrouvions propulsés dans le temps et l’espace en des lieux et périodes dont nous n’avions plus aucun souvenir conscient. Et vous, ô lecteurs, quelles odeurs vous font voyager et retrouver une âme d’enfant?

Juin
08
Classé dans (C'est dangereux, une draisienne) par la Vieille Garde le 08-06-2016

A l’heure où l’on ne parle que de football, comme si cela pouvait avoir un intérêt quelconque, comme si ce sport pouvait avoir un intérêt, il me semble capital de parler d’une discipline olympique essentielle: le croquet.

J’ai en mémoire plusieurs boîtes de madeleines, et le croquet est rangé dans l’une de ces dernières. J’ai des souvenirs merveilleux de longues parties en plein air, en compagnie de la reine de coeur, naturellement, ou parfois simplement de mes cousins, sur pelouse ou sur terrain sablé. On entend encore beaucoup parler de croquet, enfin, quand on lit ou regarde Alice au pays des merveilles, sans quoi, il est exact que c’est plus, disons, confidentiel.

Cependant, je me précipite, avant d’exposer la quintessence  de cet art, sur la confusion que vos jeunes esprits ne manquent pas de faire entre croquet et cricket. Je ne me soucie pas de possibles confusions dans les vieux esprits puisque je n’évoque ici que des souvenirs antédiluviens, de ce fait, la mémoire de nos lecteurs âgés, fussent-ils en pleine dégénérescence cérébrale, retrouvera automatiquement leurs souvenirs de jeunesse. Afin de me montrer concis et néanmoins précis, je me contenterai de dire que le croquet et le cricket n’ont tout simplement rien de commun. Dans le premier, tout est question de dignité, de mesure, de retenue, de force et de violence policée et contenue, d’esthétisme, n’ayons pas peur de le dire. Dans le second, eh bien, étant de mauvaise foi, je dirai qu’il n’y a rien de tout cela.

Passons à une rapide histoire du croquet et à son côté indéniablement visionnaire. Il semblerait qu’il soit dérivé d’un jeu pratiqué dans les campagnes françaises du Moyen-âge, qui, modifié par les uns et les autres, donna le billard cher à Louis XIV, le golf et le croquet à proprement parler chez les anglo-saxons qui réalisaient ici le tour de passe-passe qu’ils reproduiraient avec le jeu de paume devenu tennis. Avouez que la chose est cocasse.

Ce jeu, désormais pratiqué surtout en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et au Canada, eut son heure de gloire en France entre 1850 et 1940, ce qui explique que j’ai pu y jouer enfant, voire adolescent, ayant toujours été un grand enfant. Le croquet fut, j’y reviens, en 1900, discipline aux jeux olympiques d’été et les Français raflèrent TOUTES les médailles, y compris celles de la catégorie féminine puisque ce fut le premier sport féminin aux JO. Ah, on rigole moins n’est ce pas! Vous comprenez pourquoi je milite au sein du CPLRDCAJO (comite pour la réintroduction du croquet aux Jeux Olympiques) puisque la France a beaucoup plus de chances de gagner au croquet qu’à l’euro de football.

La pratique en est simple: à l’aide d’un maillet en bois on fait passer sous des arceaux une boule en bois, en buis normalement, pour aller d’une extrémité du terrain à l’autre. De nombreuses variantes existent, mais, le plus amusant est lorsqu’on “croque” une boule: il s’agit de mettre une boule sous son pied, de poser une autre boule à côté et de donner un violent coup dans celle sous le pied afin d’envoyer l’autre hors du terrain de jeu. Attention, il faut savoir bien viser si l’on tient aux os de son pied.

Quoi qu’il en soit, je joins ici deux images qui illustrent parfaitement la douceur de ce jeu. Maintenant, fermez les yeux, imaginez.. un peu plus loin, la table ronde, une nappe damassée, un pichet de sirop d’orgeat, quelques madeleines, une abeille qui bourdonne, entre les verres en cristal et les assiettes en Limoges, vous sortez votre mouchoir en lin pour vous éponger le front en cette belle journée de juillet, au loin, sous le kiosque, la fanfare joue une valse dont quelques mesures vous parviennent, perçues au travers des éclats de rire, ô temps suspends ton vol, …vous êtes au paradis…

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Juin
07
Classé dans (Brèves de couloirs) par jaime le 07-06-2016

Je remercie un de mes élèves qui a voulu élargir le Panthéon des X-men avec le célèbre Charles X-men…

 

charles X

Juin
07
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par PtitBlevin le 07-06-2016

Ah le Japon parlons en. Le Japon est la grande maison des mangas et animés. Tout d’abord qu’Est-ce qu’un manga ? Un “manga” est une “bande dessinée japonaise” totalement différente d’une bande dessinée classique, un manga a des traits et des graphismes sortant du thème des bandes dessinée classiques, il existe différents thèmes [Kodomo, Seinen, Shojo, Shonen,Nekketsu…] chaque thème a sa définition Kodomo sont des mangas pour enfant, Seinen destiné aux adultes homme femme, Shojo destiné aux personnes très sensibles, Shonen mangas de combat destiné pour les (adolescents) et Nekketsu qui est un dérivé des shonen, il en reste plein d’autres.

Les mangas nous transportent dans un monde imaginaire ou un monde contradictoire au nôtre ou bien identique mais avec une histoire pertinente ou humoristique. Bien sûr, les mangas ne sont pas faits tout seuls, ils sont faits par des mangakas qui sont soumis à un rythme de parution régulier, ils ont carte blanche en ce qui concerne le thème, l’histoire et les personnages.

Les Mangas ont une place très importante au Japon, par exemple la mode du cosplay est un habit “déguisement” d’un personnage emblématique d’un Mangas. Il y’ a aussi beaucoup de magasins faits exprès pour cette mode, par exemple le quartier très renommé Akihabara ou le Gundam Géant, les mangas se sont même infiltrés dans les bandes d’arcades. Les plus addictifs sont les jeunes japonais qui  vont juste après les cours ou lors de leur pause.Afficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineParlons maintenant des dates de parution : la France a un tome de retard par rapport au Japon qui eux ont deux tomes d’avance. Pour les impatients, il existe les scans qui sont traduits une semaine après leur parution au Japon. Afficher l'image d'origine

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Je vais vous donner l’exemple de ce Seinen qui raconte l’histoire d’un jeune garcon nommé Satoru Fujinuma qui n’arrive pas à faire décoller sa carrière de mangaka. Pour arrondir ses fin de mois, il obtient un job de vendeur de pizza. Tout au début de l’histoire on nous racontera la vie basique d’un citoyen qui, au fil de l’aventure, deviendra de plus plus compliqué à comprendre. On nous racontera sa vie avec des flashbags touchants de son enfance. Ce n’est pas vraiment un manga humoristique, plutôt triste avec une histoire poignante qui nous donne envie de continuer à lire l’histoire.

Dixit Aloïs : la métaphore se file… Il y est question de wagons, de quais : il faut, selon Kamélia et Aloïs, prendre le wagon, se trouver sur le bon quais, sinon, c’est mort pour pouvoir suivre le cours.

Moralité : ne JAMAIS enseigner l’écriture poétique et l’art de la métaphore à nos zélèves 😉

Et si on jouait à imaginer des variations sur le thème ?

“Vous êtes un guépard, parce que vous allez vite, mais vous n’êtes pas dangereuse, donc la métaphore s’arrête là.”

Juin
07
Classé dans (Video Games) par Axel CHEMET le 07-06-2016

Slither, qui signifie “glissant” est un jeu qui mélange du Agar.io et du Snake. Tu te mets dans la peau d’un “serpent” ou d’un “verre de terre (beaucoup moins stylé pour le coup)”et le but ultime pour toutes les personnes, être dans le top 10 et pour les joueurs les plus expérimentés, finir premier.

Dans chaque partie, il y a environ 500 joueurs par partie. Ce qui est bien, comparé à Agar.io, c’est que peu importe la taille que tu fais, tu peux tuer le premier de la partie. Tu peux avoir plusieurs skin tels que le drapeau du Brésil ou celui de l’Europe. Steve Howse est le créateur de ce jeu populaire inventé en 2016. Ce jeu a été joué par de nombreuses personnes. C’est surtout les youtubeurs qui ont fait découvrir ce jeu tel que “Squeezie” “Azulek” “Pweedipie” ou plein d’autres !

Pour connaitre une petite statistique, je demande une interview à mes chers collègues  : Connais-tu slither.io ? As-tu déjà joué à slither.io ? Aimes-tu Slither.io ?
Kelly : Je connais mais je n’ai jamais joué et je trouve ce jeu moyen.
Emile : Oui, je connais sligt… Sliz… Euh… ce jeu, j’ai déjà joué mais je ne vois pas de but et je trouve ça ennuyeux
Alexis : Je connais, j’ai déjà joué, et ce jeu est une BOMBE !!! (Ok alexis ! Calme-toi !)
Ynès : Je connais, je n’ai jamais joué mais ça à l’air bien.
Sophiane : Je connais, j’ai déjà joué et j’aime bien car mon score est de 32 000 (donc si ton score était de 30 000 tu n’aurais pas aimé Sophiane ?)
Famady : Je connais, j’ai déjà joué et je trouve ça moyen.
N’aissita : Bien sûr que je connais ! Bien sûr que j’ai déjà joué ! Bien sûr que j’aime !
Prisca : Ouais j’connais, Ouais j’ai d’jà joué, ouais j’aime !
Kyllian : Mmm… oui, je connais… Mmmm… Oui j’ai déjà joué, mmmm…. ouais j’aime bien.
M Aime : Oui je connais (depuis 30 minutes grâce à moi !), Oui j’ai déjà joué, et c’est ennuyant : juste parce qu’il a fait 50 :’D
Mme Dibot : Pff, Non je ne connais pas (On n’est pas de la même génération mme Dibot !)

Je constate que tout le monde connait (à part les générations au-dessus) et que beaucoup de personnes y ont joué !
En ce qui me concerne, j’adore ce jeu CAR (comme dirait Sophiane) mon record est le TOP 4 !!!

Juin
06

Comme dit mon ami François, froid et revêche, c’est bien connu: “la frite c’est la fête, le gras c’est la vie”. Bien, certes, mais si je regarde les taux de mortalité dans le Nord, je ne suis pas persuadé que l’argument santé tienne la route, en revanche, pour tout ce qui est festivités, vous pouvez avoir confiance, les Nordistes savent faire la fête. J’ai plusieurs mariages d’anciens à mon actif et, croyez moi, ce n’est pas la peine de penser, ou espérer pouvoir dormir dans de telles occasions. Comme pour tous les mariages? Je ne sais pas…

Et quels plats peut-on trouver en de telles occasions, ou d’autre,  dans les restaurants, ou les baraques à frites du Nord?

En raison de la situation géographique du Nord et du site de Fourmies, la cuisine et la gastronomie sont influencées par divers autres pays et régions, en premier lieu la proche Belgique. Fourmies se trouve ainsi, nous le savons, à la frontière belge, non loin de Chimay, célèbre pour sa bière et son fromage, on pourrait aussi citer le château et l’église mais…

Puisque nous en sommes au fromage, il y a le Maroilles, un carré orange fort odorant qui doit être entamé en biais, le Vieux-Lille et la boulette d’Avesnes. Ah, la boulette, un élève eut l’idée de m’en apporter une en cours, original, essayez! (c’est la photographie) Vous pouvez essayer aussi l’omelette au maroilles, mais, ne sortez pas après.Afficher l'image d'origine

Si vous vous rendez à Lille début septembre, vous n’échapperez pas  à la braderie et à ses tonnes de moules et de frites.

Si l’aventure ‘baraque à frites’ vous tente, là, le choix est large, pensez  à la frite fricadelle, ou à l’américain, et, car elles le valent bien, redemandez une portion de frites en plus.

J’ai souvenir d’une visite, avec des terminales, d’une distillerie de genièvre, je n’en ai pas bu, mais, les vapeurs qui se dégageaient suffirent à me rendre quelque peu pompettes je l’avoue. Je ne savais pas que mes lycéens, à la descente affirmée, pouvaient endurer cela facilement alors que moi, abreuvé de lait de chèvre, je frisais le coma éthylique à simplement déambuler entre les alambics. Toujours est-il que le retour en bus fut… hilare.

Pour ceux qui aiment le chocolat, faites un tour en Belgique, un régal, si vous aimez terminer le repas par un café, idem. Le Nord a, de son côté développé la chicorée, ersatz de café, produit à partir de racines d’endives, (pardon, de chicons, tiens , on continue le vocabulaire aussi). Ce n’est pas ce que je préfère. Si vous avez la bouche sucrée, vous pouvez penser à la confiture de pissenlit, à la confiture de lait, à la tarte au sucre, au libouli (lait bouilli), à la coquille de noël qui est une brioche en forme de couffin que l’on destine plus aux garçons.

Et puis, on pourrait parler de la carbonnade flamande du potjevleesch, ce qui nous conduirait fort loin. Dans tous les cas de figure, vous trouverez des éclaircissements et des recettes sur internet, peut être Florian pourrait-il envisager de cuisiner cela chez lui? Ce serait du dépaysement. Mais avant, il y a le brevet à passer et à réussir.

Dépaysement, c’est bien le mot, lorsque l’on se rend dans le Nord. Les quelques articles publiés ces derniers temps l’auront, je l’espère, fait comprendre, mais, plus encore, j’eus souhaité qu’ils vous donnassent l’envie de vous rendre in situ, afin de voir, de ressentir, de goûter, tout ce que ce département, et plus encore ce petit coin de Fourmies, peut avoir, en dépit de tous ses soucis, comme atouts et attraits. Retourner à Fourmies, pour moi, c’est une cure de jouvence, c’est l’alpha de ma carrière, ce sont de bons moments assurés, quel que soit le temps, ce sont des personnes agréables quel que soit l’état du pays, ce sont des plats et des boissons qui conservent, pour moi, un caractère d’exotisme, c’est, tout simplement, un merveilleux moment de vie. A toutes celles et ceux qui le rendent possible, depuis des années, je dis merci.

Juin
02
Classé dans (Je suis Charlie) par sadanhou1 le 02-06-2016

Afficher l'image d'origineAujourd’hui, près de 250 millions d’enfants  travaillent à travers le monde, dont  plus de 150 millions dans des conditions dangereuses. Les enfants sont exploités dans plus d’une cinquantaine de pays : Afghanistan, Corée du Nord, Inde, Argentine, Russie……….. Dans des  secteurs différents les uns des autres.

En Russie, en Ukraine, aux Philippines et en Thaïlande, les enfants sont utilisés  dans le secteur de la pornographie.

L’Organisation Internationale du Travail prouve  que plus de 12 millions de personnes dans le monde travaillent sous une forme de contrainte ou d’esclavage  moderne et que plus de 250 millions d’enfants travaillent.

L’ exploitation économique des enfants est une insulte à l’humanité. Partout dans le monde, des enfants travaillent en mettant en péril leur éducation, leur santé,leur développement, voire même leur vie.

Alors, non seulement les enfants sont victimes de la pauvreté  mais sont aussi  victimes de  trafic,  traités comme des animaux, des marchandises……..Un grand trafic d’enfants a lieu avec une très grande ampleur. Le trafic d’enfants se traduit par des formes d’abus, d’exploitation les plus sordides et inimaginables :

  • exploitation sexuelle commerciale
  • enfant soldats
  • mariage forcé
  • travail abusif…….

Un travail accompli par un enfant peut être qualifié d’exploitation ou “d’esclavage moderne” lorsque :

  • l’ enfant doit travailler à plein à un âge trop précoce
  • l’ enfant doit assumer de lourdes voire trop lourdes responsabilités
  • l’enfant n’est pas payé équitablement pour le travail qu’il fait ou même pas payé du tout
  • le travail vole à l’enfant sa dignité et sa propre estime

L’ article 32 de la Convention relative aux droits de l’enfant mentionne que l’enfant a le droit d’être protégé contre l’exploitation économique et ne doit en aucun cas être astreint à un travail ou une âache comportant des risques.

Le terme “exploitation” dans l’article de la convention signifie profiter d’un usager.

Les mines et les carrières

Petites mines et carrières font partie d’un secteur artisanal qui emploie des familles entières et concernerait un million d’enfants de 5 à 17 ans. En Amérique latine, dans les Andes, ces enfants font fréquemment vivre le reste de la famille. Leur petite taille leur permet d’atteindre des zones qui ne sont pas accessibles aux adultes et donc particulièrement dangereuses.
Le dernier rapport du BIT concernant ce domaine d’activité est alarmant : les enfants y sont exposés aux poussières, subissent des horaires excessifs et sont constamment exposés aux dangers des machines, des explosifs, du mercure.

Les enfants soldats

Ces enfants font partie d’une tactique de guerre : ce sont des soldats au rabais, pas chers à équiper, à nourrir et surtout, ils sont dociles, impressionnables et sensibles à l’autorité.
Ce recrutement massif est aussi lié au commerce des armes légères qui peuvent être maniées par des enfants.
Les guerres civiles poussent les enfants à être des acteurs dans ces conflits : c’est parfois un engagement volontaire, pour fuir la misère accrue par la guerre, par recherche de sécurité, pour des raisons d’identité de groupe ou par vengeance pour la mort d’un proche, mais le plus souvent, l’enrôlement est contraint et violent, notamment par le rapt. « On ne naît pas violent, on le devient. C’est si facile pour un enfant de devenir soldat », déclarait Ishmael Beah, ancien enfant soldat en Sierra Leone.

La prostitution

L’Unicef estime à 10 millions le nombre d’enfants qui entrent dans la prostitution à l’âge de 10-12 ans. En cause : la pauvreté de certaines familles contraintes de vendre leur enfant et les réseaux internationaux qui profitent de la misère humaine, d’enfants qui vivent dans les rues ou dans des conditions extrêmement invivables ,innimaginables  pour faire de l’argent, face à une demande qui ne faiblit pas. C’est le cas des enfants « confiés » en Afrique ou des enfants des pays d’Europe de l’Est. Près de 2 millions d’enfants sont ainsi exploités dans l’industrie du sexe à des fins commerciales. Le développement du tourisme sexuel contribue à amplifier dramatiquement ce fléau.
Ces enfants subissent viols, maladies, mauvais traitements et nombreux sont ceux qui deviennent séropositifs (sérodiagnostic du virus du sida positif).

Internet a suscité une autre forme d’exploitation, la « pédopornographie », dont la progression est difficile à combattre. La production de matériel de pornographie infantile concernerait 1 million d’enfants aux USA ; le Mexique est devenu le 2ème pays producteur après la Thaïlande.

 

 

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Article Rédigée par :

N’Aissita Cisse