“Un marronnier en journalisme est un article d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.” Wikipedia est notre ami, notre maître ès définitions, après M. Mastorgio, bien sûr.
Eh bien, en voici un joli, marronnier, politique, celui-là : le débat politique remet à l’honneur l’éducation nationale (pour la seconde fois de la soirée médiatique, un record…) en rouvrant une vieille plaie : le port de l’uniforme à l’école.
Nos parents -pardon, vos grands-parents- l’ont porté : demandez-leur donc leur avis sur la question. Vous ferez d’une pierre deux coups : de l’intergénérationnel positif et de l’argumentation chère à votre professeur de français.
Mais chacune de vous, chères zélèves, aura son opinion sur le sujet : j’attends notamment Océane P. que le côté peu glamour d’un uniforme devrait faire sortir du bois, et Laura, qui déplore la multiplication des sujets de réflexion : les politiciens travaillent pour le Torchon : ils nous offrent, sur un plateau d’argent, de belles matières à débattre ! Ce n’est pas de ma faute…
L’histoire ne dit pas quel serait le sort des enseignants dans un établissement à l’unisson : si, comme on l’annonce, un code couleurs doit être respecté, je milite en faveur du noir. (Oui, Laura, je suis même prête à développer mon argumentaire en 27 points !)
http://www.rue89.com/2011/11/17/luniforme-sen-fout-quelle-sera-lecole-de-demain-224645