Nov
01
Classé dans (L'actualité au collège) par Stella le 01-11-2011

Toute la journée, de nombreuses personnes sont venues dans les cimetières de Châtellerault et dans toute la France  pour se recueillir sur les tombes de leur défunts. C’était aussi un moment de collecte pour l’association du Souvenir Français : quelques élèves de la 3°2  de notre collège ont participé à cette manifestation.

Cet acte permettra à notre classe d’avoir une aide financière pour notre voyage de mémoire dans les camps de concentration en Pologne qui nous tient vraiment à cœur ! Au cours de cette journée, M. Joseph, président du Souvenir Français, nous a emmenés  voir les carrés militaires et le carré des fusillés des cimetières. Cela nous a donné encore plus envie de participer à la collecte et au voyage.

L’association du Souvenir Français remercie les élèves qui ont participé !

Nov
01
Classé dans (Littérature) par Agnès Dibot le 01-11-2011

Dans l’euphorie de ce début d’année scolaire, votre professeur de français vous avait donné à lire, pendant ces vacances, un roman : Un long dimanche de fiançailles, de Sébastien Japrisot (en 3ème2), A l’ouest, rien de nouveau, d’Erich Maria Remarque (en 3ème4).

Par acquis de conscience, je me suis contrainte à une relecture du second roman, celui d’Erich Maria Remarque, que je n’ai pas donné à étudier en 3ème depuis… une dizaine d’années (fichtre, comme le temps passe !). A ce propos, et pour convaincre Mohamed F. qu’un prof ne refait pas toujours les mêmes cours, ni les mêmes études d’oeuvres chaque année -et donc ne travaille pas !- ;), je dois avouer que j’ai égaré et mon exemplaire annoté de ce roman (tout ce travail perdu !) et mes préparations de cours, bien entendu pas numérisées, pas enregistrées, pas classées… Quel manque d’organisation !

Ce n’est pas là que je voulais en venir, mais plutôt là : cette relecture m’a permis deux constats :

– le premier, c’est que ce roman A l’ouest, rien de nouveau est un témoignage réaliste, ô combien édifiant, des horreurs de cette première guerre mondiale qu’on surnomme “la grande boucherie”. Un bel hommage à la paix, une formidable dénonciation de la guerre par un écrivain qui l’a vécue.

– le second, c’est que Japrisot a dû lire, et aimer, lui aussi, A l’ouest, rien de nouveau : certains aspects de ce roman font étrangement penser à Un long dimanche de fiançailles  : le personnage de Célestin Poux, probablement inspiré du personnage de Kat (Stanislas Katzincsky), celui de Cet Homme, qui ressemble à Detering, enfin, la description par Remarque des jeunes recrues atteintes du coup de folie du front fait songer à Manech. Plus troublante encore est la reprise anaphorique de la phrase “Attention, fil !” qui ponctue quelques passages du roman de l’allemand Remarque… Japrisot l’a transformée en “Attention au fil !”

Celles et ceux qui souhaiteraient vérifier l’hypothèse selon laquelle Japrisot a lu et s’est inspiré de Remarque pourront demander aux élèves de 3ème4 de leur prêter, le temps d’une lecture, leur exemplaire du roman A l’ouest, rien de nouveau. Quant à votre professeur de français mal organisée, c’étaient de longues vacances de travail qui l’attendaient : mais chacun connaît l’adage “vacances studieuses, vacances heureuses”… Non ?