Nov
25
Classé dans (Pink Paillettes) par le 25-11-2011

J’ai bien envie de parler de ça car ça me tient tellement à coeur (par expérience )

Quand quelqu’un te dit cash : -“Ecoute, Marion, j’ai un cancer, tout se passera bien ne t’inquiète pas !”
Et après,cette personne te dit pour rire -“C’est pas grave, ça me fera maigrir 🙂 !” T’as jute envie de lui dire : “Qu’est ce que tu es bête de dire ça… Et tu te mets à pleurer, tu ne sais même pas pourquoi.

Croyez moi, vous vous ramassez une claque violente  ; quand tu as vraiment l’âge de comprendre et quand tu y repenses, tu te dis : “Cette personne devra partir un jour ou l’autre…” Tu vois juste pas ton avenir sans cette personne, tu te sentirais comme un ange sans ses ailes, tu tomberais plus bas que terre… Tu as juste une boule dans le ventre : plus tu y penses, plus tu déprimes,  surtout quand c’est pas la première fois…
Quand on y repense, on se plaint souvent pour un mal de ventre, un mal de gorge, un mal de jambe ou autre. Mais on ne pense pas à ces gens-là qui ont leur vie qui ne tient qu’à un ou fil, des fois, tu te dis : “Pourquoi eux, pourquoi ?!”

Le monde est cruel d’un côté car il nous enlève quelqu’un à qui tu tiens plus qu’à ta propre vie..  Je t’aime maman …

Une autre histoire ! ( Le prénom est changé )

Un jour, Alice a eu une nouvelle déprimante : son oncle était à l’hôpital il avait un anévrisme  dans l’abdomen qui a fissuré dont les déchets toxiques présents dans le noyau de cette maladie sont descendus dans ses jambes au lieu de lui remonter jusqu’au cerveau.
Après avoir été opéré de celui ci dès le lendemain , ils ont dû l’amputer des deux jambes pour lui éviter la gangrène qui avait déjà progressé. Cette personne-là a était sous respiration artificielle, avait le sang qui n’était plus oxygéné, en réanimation pendant quatre jours : elle a souffert le martyr pour retourner par la suite en chirurgie et, dans son lit, tout souriant, regarde Alice et lui dit -” J’ai plus mes jambes mais je suis en vie ! Même que je vais pouvoir me faire de l’argent en vendant mes chaussure ! “

 En conclusion, savoir regarder toujours plus loin que le bout de son nez !  Dans ces moments-là, le mieux à faire, c’est de rester fort, quoi qu’il arrive …

PtiteEtoile  

Nov
25
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 25-11-2011

Voilà un terme bien simple me direz-vous, certes, mais en ces temps où les agences de notation usent du pouvoir qu’on veut bien leur accorder dans le secteur économique, infligeant  aux Etats des “notes” qui contraigent leurs populations à la plus extrême rigueur, cela me semblait adapté. Le terme pourrait avoir pour synonyme abusif ou injuste, je note surtout abusif.

Comme le disait Saint Exupéry, oui, je l’aime bien, “l’autorité repose d’abord sur la raison, il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner”. Ce qui est valable pour les Etats et leurs populations l’est tout autant pour les relations humaines les plus simples et quotidiennes . Une attitude léonine est source inévitable de rancoeur, voyez le Diktat de Versailles. Savoir faire preuve d’autorité est nécessaire, l’autoritarisme, expression d’une autorité abusive, est dangereux.

Ainsi lesdites agences contraigent-elles les Etats à des contrats léonins avec les marchés financiers, lorsqu’il s’agit de lever des fonds, d’où les nouvelles politiques économiques rigoureuses qui se mettent en place partout en Europe, dans un premier temps. Cependant, n’allez pas dire à vos professeurs que le fait de vous donner un devoir est une attitude léonine, que nenni, il s’agit au contraire d’un délicat exercice pédagogique on ne peut plus légitime auquel vous devez vous soumettre, si, vous avez tous signé le règlement intérieur qui le stipule.

Il me souvient aussi, madame de la Vieille Rédaction, qu’en poésie léonin est doté d’une autre signification, voulez vous bien nous éclairer de vos sages lumières?

Témoignage de Mme Goncalvès, professeur d’anglais sur le port de l’uniforme en Angleterre.

“Les uniformes à l’école … Voilà un sujet qui fait débat chez les plus jeunes comme chez les moins jeunes. De l’autre côté dela Manche, l’Angleterre a conservé cette tradition alors que la France a supprimé le port de l’uniforme depuis 1968.

Je me souviens très nettement de la première fois où je suis arrivée dans un collège anglais (j’étais alors assistante dans deux établissements près de Cambridge), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir tous ces jeunes qui portaient tous les mêmes vêtements… Cela m’a donné une impression de discipline et de rigueur ; une véritable petite armée.  En effet, un élève qui ne porte pas son uniforme conformément au règlement de l’école peut être sanctionné. L’uniforme est un peu l’identité de l’école, et ne pas respecter l’uniforme, c’est ne pas respecter l’école.

Pour les garçons, l’uniforme typique se compose d’un pantalon bleu ou noir, d’un pull ou d’un gilet, d’une chemise blanche, d’une cravate et d’une veste pour l’hiver.

Pour les filles, il s’agit de la même tenue : une jupe (ou un pantalon parfois), un pull ou gilet, une chemise, une paire de chaussettes hautes et une veste pour l’hiver.

Chaque école a son propre code vestimentaire et la couleur de l’uniforme et le logo cousu dessus permettent de distinguer les différents établissements scolaires. (Comme dans Harry Potter, chaque école a sa couleur)

Il y a bien sûr certains avantages à porter l’uniforme. Tout d’abord, cela permet de « gommer » les différences sociales et tout le monde se retrouve sur un même pied d’égalité.  Les enfants des familles aisées portent  les mêmes vêtements que les enfants de familles modestes. Les marques ne font pas la différence et cela diminue donc les moqueries et les critiques sur les tenues des autres.

De cette manière, les parents n’ont pas besoin d’acheter des tenues coûteuses et variées pour leurs enfants et n’ont pas à céder aux marques. Plus de 80 % des parents d’élèves sont favorables à l’uniforme.

L’un des principaux arguments contre l’uniforme serait que cela restreint l’expression de l’identité personnelle. Les élèves ne peuvent s’exprimer au travers de leur style vestimentaire. Cependant, si l’on regarde les élèves dans la cour, (au moins une majorité d’élèves), beaucoup s’habillent de la même manière : le jeans reste le grand classique des armoires d’ado, suivi de près par les Converses, et le fameux T-shirt … donc finalement, n’est-ce pas aussi du conformisme que de suivre une mode ou les copains ? Le débat reste ouvert…

Au bout de quelques mois en Angleterre, j’ai constaté cependant que, dès que les élèves sortent de l’école ou après 16 ans, ils se « lâchent » complètement au niveau vestimentaire car ils n’ont pas pu porter ce qu’ils voulaient. Les jeunes portent alors des tenues très (très) extravagantes, voire indécentes et surtout des tenues que l’on remarque ! Ils se font de nombreux tatouages ou piercings pour se différencier. Attention cependant à ne pas généraliser et ne pas tomber dans les clichés … Tous ne sont pas comme çà.

Certains jours, les écoles organisent des journées pour récolter de l’argent pour des associations caritatives ( Red Nose Day … ) ; les élèves peuvent alors venir en tenue « civile » ou avec une coupe de cheveux originale mais doivent payer £ 1 (l’équivalent d’1 €) ; les élèves (et les professeurs !) sont en général ravis et arrivent tous au collège avec leurs vêtements préférés. J’ai trouvé cette idée intéressante et cela est très populaire en Angleterre.

 

Il est assez difficile de trancher “pour” ou “contre” l’uniforme, les différents arguments sont intéressants mais discutables. Je pense que la liberté d’expression s’exprime aussi par les vêtements et chacun se doit d’être tolérant vis-à-vis du style des autres. Un adolescent qui est capable d’avoir son propre style, en dehors de celui dicté par le groupe de copains, la classe, le collège … est un adolescent qui est capable d’exprimer sa personnalité et son identité. Tout en restant dans le décent, bien sûr 😉

D. Goncalvès