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Classé dans (Pink Paillettes) par Stella le 18-11-2011

Depuis bientôt 10 ans, ma drogue, c’est la danse. Sans elle, je ne serais pas la même, je serais différente d’aujourd’hui.

Cela a commencé, à l’âge de 4 ans. Ma mère m’a demandé si je voulais faire une activité extra-scolaire. Je lui ai repondu que j’aimerais faire de la danse. Donc, ma mère m’a enmenée voir un cours de danse classique. Quelle horreur!!! Je ne me voyais vraiment pas avec un justaucorps et des chaussons roses. Un peu plus tard, elle m’a enmenée voir un cours de modern-jazz. Quand je suis arrivée, je me suis mise dans un coin, à regarder. Cela me semblait trop difficile pour que j’y arrive. Donc, je suis restée assise dans mon coin ; mais j’aimerais tellement ça, que je suis revenue la semaine suivante, puis l’autre, puis encore, et tous les mercredis jusqu’à maintenant.

Quatre ans plus tard, j’ai découvert les claquettes. J’y suis accro maintenant. Quand les gens me demandent si je fais du sport, et que je leur réponds que je fais de la danse, les gens sont surpris, car je n’ai pas un physique de danseuse. Moi, je pense que tout le monde peut danser, que l’on soit : grande, petite, mince, grosse, moche, belle,.. Ce n’est pas ça qui compte ! C’est ce que l’on ressent en touchant le parquet de la salle à chaque pas de danse.

Depuis que je fais de la danse, je me découvre peu à peu, et m’apprécie. Plus tard, j’ai découvert une autre passion grâce à un autre type de danse : la danse en couple (autrement dit, de salon). Je ressens plus de confiance en moi même, car en étant cavalier, ma partenaire se base sur mes pas pour danser. Je dois donc avoir confiance en moi pour qu’elle ait confiance elle même en moi.

Il y a 3 ans, j’ai appris que j’avais un problème au genou, ce qui m’empêche de faire beaucoup de choses… Quand le médecin m’a dit cela, j’ai tout de suite demandé si je pouvais encore danser. Il a attendu un moment avant de me dire qu’il valait mieux que je limite la danse. Je me suis éffondrée en larmes. Je me demandais comment j’allais faire, je cherchais une solution, en vain. Quelque temps plus tard, je suis retournée voir le médecin, il m’a proposé de porter une genouillère, pour pouvoir continuer à danser ! J’ai accepté. Depuis je continue de danser, et je suis fière de dire haut et fort, “Eh oui, JE FAIS DE LA DANSE!” 

Stella.