“Les roms perçoivent les allocations familiales, ils ont les mêmes avantages que les français”

Les Roms ne sont pas bien vus dans la société Française, certains leur donnent tout des surnoms pour les désigner. Les Français ont des préjugés sur les Roms, ils les considèrent comme des voleurs, des profiteurs du système, des malfrats. Plusieurs associations sont là pour dénoncer ce racisme. Certains maires de grandes villes leurs interdisent de stationner dans leurs villes.

Ceux qui les critiquent ou disent des propos racistes parlent surtout de leur situation en arrivant en France. Ils se plaignent que les Roms ne travaillent pas mais ont quand même les Allocations Familiales et toutes les aides sociales possibles : mais se sont-ils renseignés sur ce que les roms touchent réellement ?
« Statut des Roumains et des Bulgare depuis le 1er janvier 2007, les Roumains et les Bulgares, en tant que citoyens de l’Union européenne (UE), peuvent entrer et séjourner jusqu’à trois mois en France sans formalité particulière. Ils doivent simplement se munir d’un passeport ou d’une carte d’identité en cours de validité, en cas de contrôle d’identité sur le territoire. Durant les trois premiers mois de séjour, la liberté de circulation des citoyens européens et des membres de leur famille peut être limitée pour trois raisons :

  • – si les personnes constituent une « menace pour l’ordre public »
  • – si les personnes deviennent une « charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale »
  • – si les personnes enfreignent la législation sur le droit du travail 

Il est précisé sur le site “vosdroits.service-public.fr” que “le recours à des mesures d’assistance sociale n’entraîne toutefois pas automatiquement une mesure d’éloignement” et que “les travailleurs et demandeurs d’emploi ne peuvent faire l’objet, pour ce seul motif, d’un éloignement”. Au-delà de trois mois de séjour en France, le droit au séjour des Roumains et des Bulgares est subordonné à la condition d’activité au sens communautaire du terme (activité salariée, activité non salariée ou étudiant) ou, en cas d’inactivité, à la condition de disposer d’une assurance maladie et de ressources suffisantes. »

Racisme, discriminations… Si chacun interrogeait ses origines ?

Aujourd’hui, dans nôtre société, les gens critiquent et jugent sur un peu tout : les religions, les tenus vestimentaires, les situations sociales ou professionnelles.
Pour moi, nous sommes tous humains, avec nos différences mais je n’arrive pas à comprendre comment on peut être raciste, il n’y a aucun intérêt à ça.

Alors j’ai décidé d’interviewé ma maman pour connaître son avis au sujet des roms. Et parce qu’en tant que métisse, elle-même a des origines dans un autre pays, sur un autre continent. Son grand-père est arrivé du Mali, en quête d’une vie meilleure, en France… Ce qu’elle pense de l’immigration peut être intéressant. Voici ses propos :

« Honnêtement je pense que c’est un peuple qui a un mal-être au sein de son pays et qui recherche la plénitude en France mais j’ai aussi un sentiment mitigé par rapport au fait qu’ils profitent du système français : c’est-à-dire, en France, après avoir passé plusieurs mois à travailler en tant que salariés, ils ont le droit à tous les privilèges des français : allocations familiales, sociales.

Vu mes origines Africaines, ( je suis quarteronne : ma mère est métisse née d’un couple Malien-Français et mon père est français), je ne peux être raciste, puisque je viens d’une famille de différentes origines. Mais je n’accepte pas les avantages que certains peuples ont. Moi, étant une quarteronne, je ne suis ni reconnue du peuple Malien, ni du peuple français : par ma couleur. Pourtant je suis Bretonne, née à Nantes.

Salou Diaquite, la France, rêve d’une vie meilleure

Mon arrière grand-mère est devenue veuve après la guerre 14-18 : son mari est mort de la gangrène. Elle avait un fils: Salou Diaquite qui est donc mon grand-père, qui, lui, est parti en France dans le but de gagner de l’argent pour sa mère. Il est parti sur un bateau vers la France, clandestinement. Il a essayé d’entrer en France trois fois, les deux premières fois, il a été renvoyé dans son pays et au bout de la troisième fois, un policier lui a demandé ce qu’il voulait et pourquoi il revenait à chaque fois. Alors il lui a  dit qu’il voulait travailler pour gagner de l’argent pour sa mère vu que son époux était décédé après la guerre, donc le policier lui a dit “Je te laisse ta chance en France mais que je n’entende plus jamais parler de toi.”

C’est alors qu’il a commencé à travailler pour la Marine. Il travaillait sur les bateaux (comme le Paquebot Le France) en tant que chauffeur (il mettait du charbon dans les chaudières), il avait 6 mois sans repos et ensuite 2 à 3 mois de pied à terre. Il a travaillé dans La Marine pendant 15 ans environ. Pendant ses mois de repos, il offrait ses services à la brasserie de la Meuse. Mais, au bout d’un moment, il a arrêté son travail à la Marine pour rester au service de la brasserie, où il a travaillé pendant 34 ans, jusqu’à sa retraite.

Il a rencontré ma grand-mère quand il est allé s’installer à Nantes, c’est comme ça que leurs histoire a commencé.

Pendant la guerre de 39-45, ma grand-mère et mon grand père ont décidé de se marier pour que mon grand père reste à la brasserie : étant donné que ma mère était petite, qu’il était marié et avait une famille, il pouvait éviter de partir à la guerre.

Lors de leur mariage, ils ont défini approximativement l’âge de mon grand-père en fonction de celui de ma grand-mère par rapport à l’histoire du Titanic : quel âge ils avaient à ce moment.

Ils se sont mariés civilement, à la Mairie. Étant donné qu’ils avaient tous deux une religion différente, lui musulman, elle catholique, ils se sont respectés et ont accepté les différences de chacun. Et quand mon grand-père est mort, ma mère, qui, elle, était catholique, a respecté sa religion en l’enterrant vers la Mecque et elle a fait venir un griot pour raconter l’histoire de mon grand-père en chantant avec une kora car, en Afrique, c’est un hommage. »

Voila mon histoire, l’histoire de ma famille, de mes origines. Voila une raison pour laquelle je suis contre le racisme, étant donné que mon arrière grand-père était un immigré. Ma mère m’a dit qu’elle avait du mal à accepter les Roms parce qu’ils ne font rien de particulier pour la France mais en même temps  ce n’est pas comparable à la vie de mon arrière grand-père vu que nous sommes pas en temps de guerre ( comme mon arrière grand père a pu rendre service à la partie) et que eux, les Roms viennent juste d’arriver en France. Leur rêve est le même, ils fuient un pays pauvre pour offrir une vie meilleure à leurs enfants.

(Le Baiser , de Gustav Klimt) 

Chers zélèves,

Au Maroc, trois adolescents jugés pour “attentat à la pudeur” : à lire dans Libération. Ici : http://next.liberation.fr/sexe/2013/10/07/le-baiser-d-ados-qui-electrise-le-maroc_937732

Que disait Brassens, déjà ? “Les zamoureux qui s’bécotent sur les bancs publics… ont des p’tites gueules bien sympathiques”. C’est cela ?

“Les amoureux qui s´bécott´nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s´fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s´bécott´nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s´disant des “Je t´aime” pathétiques
Ont des p´tit´s gueul´ bien sympatiques”

 

Oct
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 08-10-2013

Chers zélèves, un concept intéressant : la critique littéraire façon BD (en plus, BD statique économique : un seul dessin pour plusieurs vignettes… Discutable à mon sens, mais…). Regardez, il s’agit de donner envie à quelqu’un de lire un livre que vous avez aimé. C’est tout simple ! Léo et moi (si Léo est d’accord pour que je parle en son nom !) vous ferons les dessins, si vous voulez : à vous d’imaginer les textes. L’objectif : présenter un livre et donner aux zinternautes l’envie de le lire.

C’est Rue89 qui propose cette petite planche de BD.

Jean-Baptiste Gendarme et Alban Perinet/Décapage

France, vers 1860, négatif sur plaque de collodium, 11×10,5 cm (Alfred Le Petit)

Les populations roms devaient déjà énerver des éléments de la société française, au XIXème siècle. Voilà ce qu’écrivait, le 12 juin 1867, Gustave Flaubert, à son amie George Sand :

‘Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule, en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme.

Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.”

Cet extrait de lettre de Flaubert à George Sand illustre une exposition de photos retraçant l’histoire de la présence des populations tziganes, roms, bohémiennes, romanichelles, sur le territoire français : les photos datent du 19ème siècle.

La galerie «  Lumière des Roses  » à Montreuil (Seine-Saint-Denis) est spécialiste de la photographie anonyme et d’amateurs. Du 12 au 25 octobre, elle présente ses trouvailles sur les «  Roms  ». La plupart issues du XIXe siècle et produites par les photographes ambulants, elles témoignent de l’existence sur nos routes de Roms ou Gitans, Tsiganes, Romanichels, Bohémiens… (Rue89)

Oct
07

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/10/05/comment-les-roms-voient-la-france-et-leur-avenir_3490507_3224.html

Comment les Roms voient la France et leur avenir

A Poitiers, le 4 octobre.

Ils sont arrivés un matin de juillet et se sont installés dans la plus grande des cinq maisons. Les autres ont été murées quelques jours plus tard par les services de l’Etat, au grand soulagement de Jean-Charles Boulanger, le maire de Croutelle (Vienne), un village de 850habitants situé au sud-ouest de Poitiers. “C’était la seule solution pour éviter d’avoir une colonie, explique-t-il. Au lieu de vingt-cinq, il y en aurait une centaine aujourd’hui…”

Ils furent effectivement vingt-cinq Roms, au milieu de l’été, à avoir pris leurs quartiers dans cette demeure abandonnée, achetée par France Domaine à son propriétaire il y a deux ans, en raison de sa trop grande proximité avec la RN10, qui la rendait dangereuse. Ils ne sont plus vingt-cinq aujourd’hui mais seize, dont onze enfants. Trois familles sont parties. Une seule est restée autour de Dorina Lacatos, 33 ans, la véritable “matrone” du clan.

RELATIONS DÉTÉRIORÉES AVEC LES RIVERAINS

La vie s’est alors organisée, bon an mal an. La compagnie d’électricité a très vite coupé les fils que les occupants avaient eux-mêmes rebranchés. Un groupe électrogène fournit, depuis, de la lumière matin et soir. De l’eau potable coule au robinet grâce à une dérivation –sauvage elle aussi. Des lits et des meubles de récupération ont été posés dans les différentes pièces. En friche à leur arrivée, le jardin a, lui, retrouvé un peu d’ordre, ce qui aurait pu ne pas déplaire aux voisins… Même pas.

Les relations avec les riverains n’ont fait que se détériorer depuis trois mois. Deux ont porté plainte auprès de la gendarmerie pour des chapardages de fruits. Un autre a menacé les enfants de son fusil. Quant au voisin le plus proche, une entreprise de maçonnerie située juste derrière la maison, son patron a carrément clôturé son terrain. Trois ouvriers ont exécuté – à reculons – la basse oeuvre, vendredi 4 octobre. Les enfants ne peuvent plus, du coup, emprunter un chemin menant à l’arrêt de bus pour aller à l’école. A l’école où ils ne vont pas, cela dit…

Le maire refuse en effet de les scolariser pour des raisons financières. “Nous n’avons pas d’école à Croutelle. Les enfants du village doivent se rendre à celle de la commune voisine, Fontaine-le-Comte, à qui nous versons de l’argent pour cela. Il m’en coûterait 5 000 euros pour quatre écoliers supplémentaires. Désolé, mais le budget de la commune ne peut pas prendre en compte des personnes qui arrivent en cours d’année”, se défend M. Boulanger.

Mère de huit enfants, Dorina Lacatos préfère en sourire dans le salon aménagé avec soin et sobriété de la maison de la rue de la Tricoterie. Cette Rom de Roumanie vit en France depuis une dizaine d’années. Elle a connu les bidonvilles d’Ile-de-France – Paris, Aubervilliers, Sainte-Geneviève-des-Bois – avant de mettre un beau jour le cap en province, à la recherche d’une ville de taille moyenne où la vie serait plus “tranquille”. Le fait est qu’elle l’est : “On nous embête quand même moins ici qu’à Paris. La police ne nous contrôle pas autant”, assure-t-elle.

D’autres familles ont mis en oeuvre la même stratégie. A Poitiers, deux autres squats se sont ouverts au printemps : l’un est occupé par des Tsiganes ayant fui le sud de l’Italie ; l’autre l’est par des Roms venus d’Oradea, une ville de Transylvanie, en Roumanie. Environ 70 personnes au total composent une communauté de migrants relativement peu visibles en ville, ce qui était le but recherché. Chaque famille touche l’aide sociale à l’enfance (ASE), soit 250 euros par mois. Les hommes travaillent quasiment tous dans “la ferraille” qu’ils récupèrent çà et là.

A Croutelle (Vienne), un voisin de la famille rom, une entreprise de maçonnerie, a installé, vendredi 4 octobre, une clôture pour que les enfants n'aillent pas sur son terrain.

Parce qu’elle vit en France depuis longtemps, Dorina Lacatos sait combien la situation des Roms s’est dégradée. “Quand je suis arrivée en 2003, les gens étaient vraiment accueillants. On m’appelait ‘madame’ dans les administrations, on avait de la sympathie pour nous car nous venions du pays qui avait été celui de Ceausescu . Aujourd’hui, les choses sont d’une tout autre couleur”, confie-t-elle.

LA PEUR DE RETOURNER EN ROUMANIE

Comme elle parle français, Dorina Lacatos comprend les vexations quotidiennes, entend les remarques indélicates qu’on prononce désormais sans se cacher derrière les guichets des services sociaux, et jusque dans les locaux des associations caritatives. Elle mesure aussi les conséquences de la polémique née des propos de Manuel Valls, le ministre de l’intérieur : “C’est sûr qu’on nous regarde différemment maintenant dans la rue.”

Lire l’entretien : “Sur les Roms, tout peut être dit, sans retenue”

Cette stigmatisation, les Roms fraîchement arrivés à Poitiers ne s’en rendent pas compte en revanche. La barrière de la langue et l’absence d’électricité, dans deux des trois maisons occupées, les éloignent totalement des informations télévisées. Valls ? “On nous en a parlé, mais on ne sait pas vraiment ce qu’il a dit”, confie Vandana, une mère de 20 ans vivant au squat de l’avenue du Plateau des Glières, avec 22 autres personnes, dont 13 enfants. Eux ont fui la région de Naples où ils travaillaient dans la récolte des fruits et où, à l’évidence, ils se faisaient exploiter.

Leur premier “logement”, à Poitiers, fut une caravane : 20 d’entre eux ont dormi dedans pendant sept mois, serrés comme des sardines. Leur peur, leur “unique” peur, à les entendre, est de retourner en Roumanie – une perspective qui pourrait être proche, la justice leur ayant intimé l’ordre de quitter les lieux avant le 13 octobre. Savoir que la classe politique française s’écharpe en parlant d’eux leur échappe complètement.

 

Depuis avril, 19 Roms appartenant à la même famille, dont 10 enfants, occupent le squat dit de “L’Etape”, situé dans le centre-ville de Poitiers. Ils sont venus directement d’Oradea, en Transylvanie.

Ce qui n’est pas le cas des “anciens” Roms de Poitiers : cinq familles arrivées en 2005 ayant bénéficié de dispositifs d’accompagnement qui ne sont plus que peau de chagrin aujourd’hui. Huit ans plus tard, toutes sont “intégrées”, pour employer l’expression consacrée, parlent français et habitent des logements sociaux. Les hommes ont créé des auto-entreprises, notamment dans la vente de véhicules d’occasion qu’ils retapent. La crainte d’un retour en Roumanie s’était peu à peu dissipée de leur esprit, malgré le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en 2010. La voilà de retour : “On a peur à nouveau, oui, confirme Beneti, un mécanicien de 42 ans. On espérait pourtant que les choses aillent mieux avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement. Finalement, c’est pire que sous Sarkozy. On redoute de ne plus avoir de droits du tout.”

“JE N’OSE MÊME PAS DIRE QUE JE SUIS ROM”

Lui aussi voit, depuis peu, les regards obliques converger au sein des différentes administrations (Pôle emploi, CAF, conseil général…) où il va frapper régulièrement : “J’ai l’impression qu’on veut me mettre à l’écart, même si on ne me le dit pas clairement. Du coup, je n’ose même pas dire que je suis rom. L’autre jour, je suis allé à la Chambre de commerce où on m’a garanti que je ne pouvais pas ouvrir une activité professionnelle car je n’ai pas de carte de séjour. Son site Internet dit pourtant tout le contraire.” En début d’année, plusieurs “anciens” Roms se sont vu supprimer des allocations, sous prétexte qu’ils n’auraient jamais dû les toucher.

C’est le cas de Marcel Covaci, 37 ans, un père de cinq enfants qui n’a plus les moyens de payer son loyer. Ne lui parlez pas des supposées “difficultés d’intégration” des Roms mises en avant par Manuel Valls : “Il ne sait pas ce qu’il dit. Si les Roms viennent en France, c’est pour travailler, trouver un logement, apprendre la langue… S’intégrer est la seule condition pour que nous ne retournions pas en Roumanie. On ne peut pas généraliser comme il le fait.”

“Bien sûr qu’on veut s’intégrer. On n’a pas le choix”, lui fait écho Dorina Lacatos, plongée dans le clair-obscur du squat de Croutelle. Vendredi, le tribunal d’instance de Poitiers, saisi par la préfecture de la Vienne, lui a intimé de quitter les lieux d’ici cinq mois.

Oct
07
Classé dans (L'actualité au collège) par Alison GIRARD le 07-10-2013

Eh oui, le cross du collège est bientôt, nous allons courir (si la météo nous le permet), le vendredi 18 octobre de 13h30 à 17h00. Je suis très heureuse de savoir que le collège peut aussi permettre au CM1 et CM2 des écoles primaires du secteur George Sand de participer à cette compétition.

Notre professeur de sport nous a parlé de l’association des Bouchons d’amour donc, j’essaie de récolter le plus de bouchons possible (pour l’instant j’en ai déjà pleins). Je pense que je vais courir plus que l’an dernier. Cette année, j’ai choisi l’atelier Langues car ma moyenne est très élevée en anglais et bien que je vienne tout juste de commencer à apprendre l’Espagnol, je me débrouille pas mal. J’ai vraiment hâte d’être rendue à ce jour pour prouver que je suis très courageuse (pour courir) et très intelligente (pour les ateliers).

 Alison Girard.

L’association “Les bouchons d’amour” : 

Objet de l’Association

En France, acquisition de matériel pour handicapés (fauteuils roulants, …), opérations humanitaires ponctuelles. A l’étranger, participation de l’Association dans le cadre d’opérations humanitaires.

Revenus

Vente de BOUCHONS PLASTIQUES DE BOUTEILLES DE BOISSONS : EAUX, SODAS, LAIT collectés dans la France entière à un fabricant de palettes plastiques recyclables.

Oct
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 06-10-2013

Combien de réfugiés syriens fuyant la guerre, dans le nombre des victimes du naufrage aux abords de Lampedusa ?

Oct
06
Classé dans (Non classé) par Agnès Dibot le 06-10-2013

On aimerait que nos revues de presse nous permettent d’aborder d’autres sujets que tragiques… Mais non. Il faut croire que la vie n’est pas rose.

Quatre cercueils d'enfants ont été alignés dans le hangar de l'aéroport de Lampedusa, le 5 octobre parmi ceux des 111 migrants morts dans le naufrage de leur bateau au large de Lampedusa le jeudi 3 octobre.

(Photo  REUTERS/ANTONIO PARRINELLO)

 Quatre cercueils d’enfants ont été alignés dans le hangar de l’aéroport de Lampedusa, le 5 octobre parmi ceux des 111 migrants morts dans le naufrage de leur bateau au large de Lampedusa le jeudi 3 octobre. |

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/06/lamedusa-une-ile-pleine-de-douleur-pleure-le-naufrage-des-migrants_3490717_3214.html

Oct
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Lenny JUDE le 06-10-2013
  •  La population Roms est estimée à 14 millions dans le monde dont 10 millions en Europe, ils seraient 15 000 en France en provenance de Roumanie et Bulgarie, ce qui est peu par rapport aux gens du voyage qui sont près de 400 000. Jusqu’en 2012, les Roms n’avaient pas accès à tous les emplois, la liste de ceux qu’on leur proposait était courte, le gouvernement leur donnait seulement 150 emplois possibles, des métiers qui, en plus, connaissent de grosses difficultés de recrutement.

    552577-touron-croix-roms

  • Toutes les semaines, des Roms partent et arrivent en France. Ils ne partent pas forcément parce qu’ils en ont l’envie, il faut dire que les forces de l’ordre les poussent un peu à prendre cette décision. Amnesty International demande à l’union Européenne de défendre les Roms.

  • Un camp abritant une centaine de Roms a été demantelé à Roubaix, dans le Nord, récemment. Beaucoup avaient déjà quitté le camp d’eux-mêmes dans la nuit. Une dizaine de caravanes a été évacuée ce vendredi, vers 7h, du camp de Roms du Galon d’Eau, à Roubaix dans le Nord, a annoncé la vice-présidente du conseil régional.

    images

  • La ville de Croix est une ville qui accueille un grand nombre de Roms, elle est littéralement coupée en deux : un quartier de plusieurs propriétaires riches fait face à un quartier notamment peuplé par des Roms  pauvres.

    images(1)

  • Selon Marion Cadier, chercheuse à Amnesty International, “les Roms ont tendance à se regrouper selon leur région d’origine, par nécessité pour survivre, mais pas par choix de vivre en communauté”. Elle confirme: “Ce sont des nomades forcés, qui fuient une situation encore plus discriminante dans leur pays d’origine”. Un rapport de l’ONG  dénonce les traitements réservés à ces “condamnés à l’errance”: “Les Roms continuent d’être chassés de leurs lieux de vie de façon répétitive sans être consultés, informés et relogés de façon adéquate, en infraction avec des engagements internationaux pris par la France”.

  • Proposition d’un retour en Roumanie : Certaines de ces caravanes se seraient désormais installées à Wattrelos, au nord de Roubaix, selon le quotidien régional. Deux familles ont été relogées et une vingtaine de personnes vulnérables ont été placées en hébergement d’urgence.                                                                                                                                                                                                                                      Théo, Léo , Lenny et Hugo.

Oct
05
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Johanna MESNIL le 05-10-2013

SCAN0024bis

(dessin : Léo Lebrun)

Dur, dur de ne pas se tromper entre tziganes, gens du voyage et roms ! Voici donc pour vous un petit récapitulatif.

– Les Tziganes sont environ 15 à 20 millions en France. Le mot “Tzigane” est un mot qui regroupe toutes les branches de ce peuple de culture nomade.

– Rroms, ce terme désigne une population, ayant en commun une origine indienne, et dont les langues sont originaires du nord-ouest de l’Inde. Ce peuple est implanté en Europe orientale et centrale – en Roumanie en grande majorité, mais aussi en Bulgarie. Le mot “Rom” signifie “homme accompli”. A ne pas confondre avec “roumain”, donc !

– Les gens du voyage, sont appelés comme ça pour éviter de les appeler “nomades”.  Pour pouvoir les nommer ainsi, il faut qu’ils vivent au moins 6 mois en dans une résidence mobile. C’est une branche du peuple Tzigane qui est le plus méprisé face à la loi, qui leur interdit de s’inscrire sur les liste électorales.

On devrait accepter ce peuple qui vit ainsi, autrement que nous, depuis des millénaires. On ne peut changer des traditions ancestrale qui se transmettent de génération en génération.