“Plan Vigipirate oblige, Madame, ouvrez votre sac à main, je vous prie !” Sourire désolé de la jeune caissière de mon petit supermarché préféré ce midi, face à mon oeil sombre quand elle m’a demandé d’ouvrir mon sac à main en passant à la caisse…
La cliente qui me précédait possédait un grand sac à mains (plus tendance que le mien, adoncques) : qu’on lui demande de l’ouvrir pour vérifier qu’elle n’a pas dérobé un paquet de MNM’S, passe encore… Pourtant, l’injonction m’a choquée : qu’est-ce que ces manières, c’est nouveau… Plus docile que moi, la cliente s’est exécutée sans rien dire. Mais quand, à mon tour, la caissière demande la même chose, je m’offusque : “Ah, non ! Il est tout petit, que voulez-vous que je glisse dedans ?”
Mes zélèves savent que mon sac est si petit que j’achète les paquets de Kleenex format micro… Chacun le sait, petit format de femme, petit sac, sans quoi, on frôle le fashion faux pas.
Comme il est midi trente, que l’heure du repas est proche, et le dit repas sur le tapis roulant de la caissière, obéissons, soumettons-nous, ouvrons le sac… Diantre, est-il rangé, au moins ? Oui, mieux que l’armoire de ma salle de cours ou que mon casier… L’honneur est sauf !
Notez qu’on peut entrer dans le supermarché sans ouvrir le dit sac, mais pas en ressortir : les bombes (bombinettes, en ce qui concerne mon sac à main) sont donc en vente intramuros…
Je m’enquiers de la raison de la chose, du pourquoi du comment : “Je ne sais pas, la direction nous a dit ça ce matin, c’est Vigipirates, c’est renforcé à cause de l’actualité, mais je ne sais rien de plus.” Et si j’avais refusé d’ouvrir mon sac à mains ? J’aurais été un bien mauvais sujet… De quoi a-t-on peur, dans mon petit supermarché tranquille ? Des égorgeurs fanatiques ? Fichtre, s’ils sont aux portes de mon petit supermarché, mais alors, mais alors : PANIQUE !
Peut-être est-il une explication moins anxiogène, moins délirante à cette mesure émise par la direction, toujours est-il que ma petite jeune caissière ne la connaît pas. La vérité est toujours ailleurs.
Conseillé par les professeurs d’Histoire, ce roman (lu et apprécié !), tout comme le film adapté du roman, est accessible aux zélèves de 3ème : l’action se déroule dans un lycée, un professeur met en scène son cours sur la dictature. Passionnant tout autant que glaçant…
Une tribune est un article de journal rédigé par des citoyens qui ne sont pas journalistes, mais s’expriment de façon exceptionnelle dans un journal, afin de dénoncer un fait, apporter leur soutien à une cause, exprimer une opinion. Ci-dessous, une tribune co-signée par de nombreux français de confession musulmane, qui disent leur refus de la barbarie de l’Etat Islamique au nom de l’Islam.
“Un de nos compatriotes, tombé entre les mains d’un groupe de barbares fanatisés, vient d’être assassiné et a rejoint ainsi la liste des otages qui ont servi d’exutoire au nom d’un prétendu islam dans lequel aucun de nous ne se reconnaît nullement. Nous musulmans de France, ne pouvons qu’exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d’une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie.
Nous dénions à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l’islam et de s’exprimer en notre nom. Les supplices et la mort qu’ils ont infligés à nos frères chrétiens, yazidis ou musulmans, en Syrie, en Irak, au Nigeria et ailleurs, nous ont révulsés et nous ont rendus encore plus malheureux de ne pouvoir faire rien d’autre que d’exprimer notre solidarité et notre immense compassion.
Faut-il pour autant se contenter d’exprimer notre solidarité sans aller plus loin dans l’expression de notre fraternité? Non! Car il est de notre devoir, au nom précisément de cette religion de paix et du véritable islam, d’appeler tous les musulmans qui veulent rester fidèles à ces valeurs cardinales, à exprimer, là où ils sont et quelles que soient les circonstances, leur dégoût devant cette ultime manifestation de la barbarie.
Certes, cette majorité de musulmans n’est pas toujours audible, faute d’avoir accès aux médias, ou dans l’incapacité de créer elle-même ses propres outils de communication, pour rétablir l’image déformée que l’on renvoie d’eux et qui en fait soit des djihadistes, soit des fondamentalistes mais jamais des citoyens ordinaires soucieux de vivre leur foi dans le cadre des lois de la République et de sauvegarder les traditions et les cultures qui constituent chaque citoyen français dans la diversité de ses origines.
Nous, Français de France et de confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d’un prétendu État islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d’une idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire.
Personne ne peut s’arroger le droit de s’exprimer en notre nom, et, pour mieux attester de notre solidarité dans les circonstances dramatiques actuelles, nous revendiquons l’honneur de dire que «nous sommes aussi de sales Français».
Article à retrouver dans Le Figaro. (ainsi que la liste des signataires)
http://www.liberation.fr/societe/2014/09/25/les-musulmans-appeles-a-se-rassembler-contre-l-horreur-barbare-vendredi_1108175
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/25/01016-20140925ARTFIG00217-nous-ne-voulons-pas-une-fracture-entre-musulmans-et-non-musulmans.php
Hommage à Hervé Gourdel, assassiné hier, parce que français, par des djihadistes.
On peut dire que les personnages principaux sont nés sous une mauvaise étoile parce qu’ils sont tous deux gravement malades et destinés à mourir jeunes. (Étoiles = destinée)
Nos étoiles contraires, l’adaptation cinématographique du roman de John Green, est un long-métrage contant l’histoire de Hazel Grace Lancaster interprétée par Shailene Woodley et Augustus Waters interprété par Ansel Elgort, ces deux jeunes adolescents vont vivre une histoire d’amour pas comme les autres en se rencontrant dans un groupe de soutient. Hazel, fille discrète mais pourtant extravertie, va se lier d’amitié avec Augustus, qui possède un humour ravageur et méprisant des conventions.
A l’age de treize ans, on diagnostique pour Hazel un cancer de la thyroïde au stade 4, suivi de métastases aux poumons. Afin d’arrêter l’évolution de ces tumeurs, les médecins lui font prendre du phalanxifor (médicament qui n’existe pas vraiment). Elle se trouve néanmoins obligée de trainer des bouteilles d’oxygène partout où elle va pour respirer convenablement. Quant à lui, Augustus est atteint de ostéosarcome, cause de l’amputation d’une moitié de sa jambe, il est en rémission depuis un an.
Avec un tel synopsis, on s’attendait à pleurer toutes les larmes de notre corps et prévoir un paquet de mouchoirs ! Certes, ce film est plutôt triste et propose des scènes très émouvantes. Que ce soit en roman ou en film, cette histoire raconte d’une très belle façon la maladie, en particulier le cancer.
Nous avons trouvé ce film très instructif, qui fait réfléchir sur la vie, la maladie… Il nous a fait pleurer de rire comme de tristesse.
Ecrit par Léa la blonde, La zappette et Oréo
“C’est quoi, une “mizembouche”, M’Dame ?”
Je les entends déjà, mes zélèves, s’étonner, lever un sourcil interrogateur, puis deux, voire même soupçonner chez leur professeur une défaillance orthographique passagère : “Elle a perdu le don, ou quoi ?” Que nenni, point encore… Une mizembouche est une mise en bouche : celles et ceux qui ont, l’an dernier, participé à l’atelier cuisine de Mme Goncalvès (oui, la Delphine de notre rubrique “la cuisine de Delphine”), pendant la semaine décloisonnée, savent ce qu’est une mise en bouche ! Sidi ? Nous attendons ta réponse 😉
Mizembouche spéciale Torchon, donc. A paraître, ces jours-ci : un article sur Ebola. Yannick nous rapportera ce que son père, en poste au Liberia pour trois ans, lui a dit au sujet de cette maladie et sur sa transmission . Plus léger (quoique…) un article recette de cuisine : les truffes au chocolat. La guerre des Iphones 6 se poursuivra-t-elle dans nos colonnes ? On attend, dans la rubrique cinéma, la critique du film Nos étoiles contraires.
Ceci pour faire patienter nos fidèles zinternautes entorchonéidés. Si les zélèves se montrent zélés, un Pink Paillettes pourrait même voir le jour avant les vacances d’automne (déjà ? Déjà les vacances, ou déjà un Pink Paillettes ?)
Il faut parfois créer des rubriques pour classer l’inclassable… Ouvrons ce jour la rubrique “brèves de comptoir”, dans laquelle seront notées les petites phrases de nos zélèves : petites phrase entendues (nos zélèves parlent fort) alors qu’elles n’étaient pas destinées à l’être… Les zélèves sont très (très) bavards, et se laissent souvent aller à lancer des petites phrases au cours des discussions qu’ils ont entre eux.
Cette phrase “Hitler, moi, je l’aime bien”, est une telle provocation qu’elle fait frissonner… “Plait-il ?”, demande-t-on alors, l’oeil arrondi (marque de l’étonnement suprême masquant la réprobation), “Explique-nous donc cela”…
“Eh bien, je ne suis pas d’accord avec ce qu’il a fait, M’Dame, son génocide, mais j’aime son charisme. Hein, il parlait trop bien !”
Osera-t-on écrire qu’il était, ce matin, un hochement de tête approbateur parmi les zélèves du groupe ?
“Ouais, t’es d’accord, hein ! Il parlait trop bien. Je connais plein de choses sur sa vie, j’ai regardé un documentaire sur sa vie.”
Vivement, se dit-on alors, le cours d’Histoire sur la Seconde Guerre Mondiale, et les témoignages des derniers survivants de la Shoah…
Parlons encore informatique avec les atouts d’internet : Internet regroupe plusieurs moteurs de recherche comme Mozilla Firefox, Internet Explorer etc… Mais le plus utilisé, c’est Google. Ce moteur de recherche regroupe des milliards de site crées par des personnes. Internet regroupe aussi d’autres moteurs mais ils servent soit à écouter de la musique (par exemple comme DEEZER) soit à regarder des vidéos (Youtube, Dalymotion)…
Certaines personnes aujourd’hui se mettent à Internet pour des recherches documentaires, d’autres restent au stade de faire des recherches dans des livres. Sans Internet, les gens iraient plutôt acheter un journal dans des kiosques au lieu d’aller sur Internet, sur certains sites sur lesquels certaines données sont fausses. Sur Internet, il faut se méfier et ne pas cliquer sur n’importe quoi car certains sites pourraient transporter des virus et dégrader votre ordinateur, donc, un conseil, méfiez-vous d’Internet.
Petite leçon de “journalisme”, vendredi dernier, en séance media 4ème : deux zélèves ayant regardé sans la comprendre la Une de Libération présentant des djihadistes de l’Etat islamique, avaient écrit un commentaire virulent (donc non validé) mettant en garde (sisi) celles et ceux qui auraient à redire contre les musulmans. Où il faut apprendre aux zélèves à lire une image et sa légende, ce qui fait partie de la formation en option media. Jusque là, rien d’extraordinaire. Mais on se rend vite compte que les dits zélèves ignoraient ce qu’est l’EI (ils ne lisent donc pas Le Torchon ? me direz-vous..)et pensaient que Libération jugeait tous les musulmans terroristes.
J’invite ems deux zélèves, ainsi que tous ceux qui sont inscrits en option media, à lire cet article-ci :
http://www.liberation.fr/monde/2014/09/23/l-etat-islamique-notinmyname-repondent-des-musulmans_1106192
Où des musulmans brtaniques expriment leur désaccord avec le discours des djihadistes de l’EI : les djihadistes ne parlent pas en leur nom.
Très souvent, les mamans célibataires sont des mamans qui souffrent, surtout avec beaucoup d’enfants !
L’organisation, emmener les petits enfants à l’école, le ménage, c’est dur d’être une maman célibataire.
Dans certains cas comme les ados, les filles deviennent mamans très jeunes, mais qui dit bébé dit papa et très souvent, les jeunes garçons ne veulent en aucun cas être papa à cet âge-la parce qu’il veulent profiter de la vie. Dans certaines familles, les parent n’acceptent pas que leur fille ait un enfant, donc elles doivent se débrouiller toutes seules.