Non, le retard de livraison de ce mot du vendredi n’a pas pour cause ma sublimation au sens physique du mot. Je ne me suis pas évaporé, je ne suis pas passé de l’état solide à l’état gazeux, ce qui est le propre de la sublimation.
J’espère qu’au cours de votre oral d’histoire des arts vos solides connaissances ne se sont pas évaporées …, en revanche je sais que certains et certaines se sont liquéfiés, passés du solide au liquide, autre transformation physique, car c’est le propre des grandes émotions que de provoquer larmes et sudation.
Cependant, les émotions ou les sentiments peuvent aussi être sublimés, c’est-à-dire transposés sur un plan supérieur: la colère ou l’agressivité peuvent être sublimées, et détournées en quelque sorte, vers le travail. En sublimant ces sentiments et émotions vous deviendriez des forcenés du travail, imaginez alors le bond de votre moyenne!
Enfin, sublimer, c’est rendre sublime, c’est à dire magnifier les chose. Les amoureux ont cette tendance, fâcheuse ou heureuse, tout est question de point de vue, à sublimer l’autre, à l’idéaliser. C’est le temps de la passion, celui qui ne dure pas. C’est d’ailleurs chose heureuse que la passion, désordonnée par essence, cède le pas à l’amour, plus stable et construit, de ce fait durable.
N’ayons donc pas peur de sublimer dans nos vies, cela fait changer d’état, au sens physique, au sens esthétique, au sens moral et en dépit de quelques risques, le jeu en vaut la chandelle.
Chers zélèves,
Qu’en est-il de cette journée footballistique ? Racontez-nous ! (sous la forme d’un article si possible, de commentaires à défaut…)
Et bon repos de fn de semaine !
Bonne lecture d’Un secret.. pour les retardataires…