Un calvaire, vous dis-je, que de tenter de parvenir à orienter convenablement des hordes d’élèves qui n’apportent pas leurs documents, qui ne lisent pas ceux que l’on donne, qui ne remplissent pas les papiers, qui semblent se soucier de cela comme d’une guigne, qui ne comprennent pas ce que la notion de contrainte et de date butoire peut signifier qui, en définitive, font assurément tout, peut-être sans le vouloir (est-ce pire ou pas) pour vous donner encore plus de cheveux blancs que vous n’en avez. Faut-il préciser que, de mon temps, tout le monde se débrouillait seul et qu’une fois de plus, je constate que des élèves de ce jour, propulsés il y a 25 ans, n’auraient pas survécu ?
Non, aucune colère, uniquement un constat objectif. Je crains que les zélèves ne soient trop assurés du fait qu’au final, notre empathie les assure de ce que nous fassions tout pour eux, y compris sacrifier nos nuits et notre santé.
Voilà, au moins cela fera un article dans la rubrique !