Le 14 Juillet était une journée révolutionnaire qui, aujourd’hui, est devenue fête nationale. La prise de la Bastille, le 14 Juillet 1789, est commémorée en France depuis plus d’un siècle.
Qu’est ce que la prise de la Bastille?
Une grande agitation règne à Paris, au printemps 1789, les états Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. Le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes. Le matin du 14 Juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sauvage, il s’empare et délivre des prisonniers qui y étaient enfermés. La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l’Ancien régime.
Qu’est ce que la fête nationale?
Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu’à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.
L’accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d’un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d’artifice terminent la journée.
Après l’austérité de la guerre de 1914-1918, le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.
Manon.
C’est assurément car je suis sans cesse convaincu du contraire que je me suis rendu au cinéma ce jour. Peut-être aussi car ce film léger devait me procurer un heureux dérivatif, à moins que ce ne soit en raison du lien, ténu, qui existait avec le monde de l’enseignement. Peu importe, je m’y suis rendu, certain que dans la vie tant de choses ne peuvent être, car il est trop tard. C’est vrai, c’est angoissant, cette notion du temps qui passe, cette réalité du temps qui s’écoule, cette certitude qu’après l’heure ce n’est plus l’heure, que hier encore, non, avant hier j’avais 20 ans etc. Un film, une bleuette d’outre-Atlantique pouvait-elle faire disparaître, ne fut-ce qu’un temps, mes névrotiques et proustiennes angoisses temporelles?
Eh bien non, ce n’est pas encore le bon film. L’ensemble est cousu de fil blanc, on peut anticiper sur à peu près tout dans le film et il n’y a aucune réflexion sur le temps qui passe et le côté inéluctable de la vieillesse et de la déchéance, physique ou intellectuelle.
En revanche, Julia Roberts a toujours d’aussi belles jambes, ce qui n’est pas le cas de ses mains, c’est pourquoi on ne les voit que deux fois, à la différence desdites jambes. Tom Hanks parvint toujours à mettre de l’émotion et de la candeur dans son jeu, deux seconds rôles sont intéressants et dans l’ensemble, il y a de l’humour.
C’est donc un agréable moment de détente qui, je cite un jeune critique, “ne fait pas mal à la tête” et procure un bon moment de fraicheur, de douceur, de rêve aussi, partagé par tous les âges, puisque le public était assez nombreux et fort varié.
Nous voudrions, je pense, tous pouvoir nous dire qu’il n’est jamais trop tard. Nous savons tout autant que cela n’est qu’illusion. Mieux vaut donc dire, faire les choses lorsqu’on le peut, surtout si c’est pour faire le bien ou dire aux personnes qu’on les aime, sans quoi, à l’instar de la Rose du Petit prince, on finit par dire: “adieu et tâche d’être heureux, on est tellement bête à vouloir cacher tous ses sentiments, voilà que tu pars, j’aurais dû te dire depuis si longtemps que je t’aime tant”.
A méditer, à vivre et pratiquer, puisse l’été permettre de renouer des liens et de se retrouver, en famille ou entre amis. C’est d’ailleurs pour cela que votre serviteur pourrait bien se trouver un peu moins présent sur les pages du Torchon.
Un bis nécessité par mon incapacité à faire tenir 2 images dans le même article. Oui, je sais, je n’ai pas mon B2i.
Vous découvrez donc ici la façade côté cour de l’aile XVIIIème du château de Valençay, le matin il y avait encore du soleil.
Félicitations à vous, chers zélèves qui empochez ce jour votre premier diplôme ! Un petit plus pour celles et ceux qui obtiennent une mention ! Chapeau !
Et, à Moustoifaïni, plus particulièrement : bravo ! Quelle volonté pour réussir : je t’en félicite. Tu iras loin.
Il me manque deux ou trois noms sur la liste des reçus, je suis étonnée que certain élève doté d’un esprit intelligent et cultivé n’obtienne pas ce brevet des collèges : j’ai confiance, il aura plus, plus tard, quand il mettra toutes les chances de son côté.
Vous partirez en vacances avec la satisfaction du devoir accompli (quel drôle de discours : en voilà, un propos bien trop sage pour un début juillet…) et sans doute fier de vous.
Me voici (enfin) réellement en vacances : les petits ont leur brevet en poche,
En ces 7 et 8 juillet ce furent des visites culturelles pour 7 élèves, du cm2 à la troisième. Le temps moyen ne nous empêcha pas de parcourir les imposants parcs et potagers de ces 2 demeures aux nombreuses pièces fort bien meublées. Les chronologies de constructions, entre les XVème et XVIIIème siècles permirent d’avoir une vision convenable de l’évolution de l’architecture de la Renaissance vers le classicisme. Quelques autres constructions rencontrées sur le trajet nous firent faire des incursions jusqu’au XIIème siècle. Les jeux ne furent pas absents et ce sont donc au final deux journées complètes, sur le plan intellectuel et sur le plan physique qui achevèrent cette année scolaire.
ainsi passe la gloire du monde.
Voilà ce qu’on proclamait aux papes lors de leur intronisation, afin de leur signifier que leur gloire terrestre n’était qu’éphémère et vanité.
Comparons cela à une phrase marquante rencontrée ce jour au cours de nos pérégrinations:
” Je veux que durant des siècles on continue à discuter sur ce que j’ai été, ce que j’ai pensé, ce que j’ai voulu”
Cette citation est donc de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, heureux propriétaire du château de Valencay que nous visitâmes ce jour (voir article à ce propos)
Mégalo le Charles-Maurice? Pas tant que cela. Son action politique en France, de l’Ancien Régime à la Restauration, en passant par la Révolution et l’Empire fut en effet très importante, de fait, il est entré dans tous les manuels d’histoire et son souhait est réalisé.
L’immortalité lui est acquise, mais dans la mesure où il était membre de l’Académie, c’était déjà le cas. Ce jour nous mîmes nos pas dans les siens, fort heureusement sans la même chaussure orthopédique, instrument de torture qu’une malformation du pied lui imposa. Le faste de ses appartements et de son château, au milieu de ses 19 000 hectares n’était égalé que par celui de sa table puisque c’est le célèbre Carême qui officiait aux cuisines, nom paradoxal s’il en est.
Pour Talleyrand donc, l’heure du sic transit gloria mundi n’est pas encore survenue. Il est certes mort, qui plus est en bonne santé, ainsi qu’il le dit à son médecin, mais on parle et parlera de lui encore fort longtemps.
Ils sont tombés, ils sont sans surprises. Ils confirment que seul le travail sur la longue durée permet la réussite. Félicitations aux heureux récipiendaires et maintenant vous pouvez vraiment souffler un peu, avant de préparer la rentrée de seconde.
Oui, c’est vrai! C’est inattendu, c’est non voulu, ce fut même presque fâcheux, mais c’est on ne peut plus vrai, le Torchon fut ce jour au bord de la route, rue George Sand, ça ne s’invente pas, dans le charmant village de Nouans les Fontaines, à une fort bonne place et nous vîmes défiler, à vive allure, digne de notre grand Alexandre, malheureusement absent, les coureurs du tour.
Longue attente forcée, presqu’une heure, suite à une absence de signalisation sur notre route, (voir l’article sur nos visites de châteaux) et vision fugace de 10 mn maximum.
Mais, nous y étions! Le Torchon, toujours une longueur d’avance!!!
Du lundi 4 Juillet au mercredi 6 Juillet, nous sommes partis en mini- camp avec monsieur Mastorgio. Nous étions 4 troisièmes, 1 cinquième et 6 sixièmes, nous avons été accompagnés de 2 personnes du centre social d’Ozon.
Lundi, nous sommes partis du collège en vélo à 9 heures et nous nous sommes rendus à Vouneuil, nous avons monté nos toiles de tente et nous avons pique-niqué. L’après midi, nous avons été visiter le moulin de Chitré (Ecologia). Après, nous sommes revenus au campement et nous avons été à la piscine. Le mardi, nous nous sommes dirigés vers Monthoiron pour pouvoir ensuite aller visiter la ferme acadienne à Archigny. Puis nous sommes revenus pour aller à la piscine. Le mercredi, nous sommes partis vers la réserve naturelle du Pinail, puis nous sommes allés à la bataille de Moussay puis nous avons atterri à Châtellerault. Le soir, après le dîner, nous faisions des parties de loup garou. Les deux personnes qui nous ont accompagnés sont très sympas et je les remercie de nous avoir accompagnés. Sans eux, la sortie n’aurait pas pu avoir lieu.
J’ai adoré cette sortie, nous nous sommes bien amusés, mais je regrette franchement d’avoir quitté le collège car je ne pourrai plus participer à des sortie comme ça, organisées par le collège.
L’effet papillon, c’est cette théorie qui voudrait qu’un battement d’aile de papillon puisse provoquer une tempête à l’autre bout de la planète. Outre l’aspect culpabilisant à l’extrême, digne de ce que ressentit la petite Amélie Poulain avec son appareil photographique (souvenez-vous, film merveilleux qui date déjà de ma lointaine jeunesse), il s’agit de voir que rien n’est sans conséquences.
Ici, dans une salle où nous étions deux, et qui cette fois était climatisée, ce furent plusieurs couples et destins individuels qui furent présentés avec ce film. Film dans lequel la musique, Vivaldi, a un rôle important et qui est d’ailleurs construit comme une symphonie. En premier lieu on redoute l’abondance des personnages et des destins, d’autant que tous se croisent voire s’entrechoquent. Au final, tout le monde tient sa partition de vie, de mort, de naissance, de secret, de non-dit, de violence ou de douceur et c’est une sensation harmonieuse qui se dégage du tout. Pour reprendre une parole du film “c’est comme la vie mais c’est pas la vie”.
Ce film, à mon sens, n’a pas prétention à devenir un mémorable chef d’oeuvre, mais c’est l’occasion d’un moment à la fois agréable et réflexif. Quelques points particuliers de la relation à la vie et à la mort sont abordés avec sensibilité et pertinence. Il faut préciser, enfin, que Cécile de France et, plus encore, Elsa Zylberstein, apportent à ce film grâce, féminité et beauté.