Nov
11
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 11-11-2011

Demeurons dans les terminologies historiques, puisque l’Histoire sait être un formidable vivier.

Les janissaires représentent une sorte de mythe dans le monde de l’armée. Nous nous retrouvons vers le début du XIV ème siècle, au sein de l’empire ottoman. De jeunes enfants chrétiens sont capturés et réduits en esclavage, ils le resteront toute leur vie. Ils sont islamisés et deviennent une troupe d’élite au sein des troupes ottomanes. Ils s’assurent en effet un rôle assez proche de celui de la garde prétorienne à Rome et ont ainsi la possibilité de faire et défaire les règnes.

Une telle puissance ne pouvait qu’irriter et faire peur, ainsi, en 1826 le sultan lui même décide-t-il de supprimer ces troupes. La suppression ne passe pas ici par une simple dissolution sur le papier des régiments mais bel et bien par une élimination physique, de plusieurs dizaines de milliers de soldats.

Les janissaires en raison de leur puissance militaire furent un élément essentiel de la conquête ottomane et leur mode de recrutement a nourri bien des histoires et des craintes dans les régions de l’empire ottoman où se trouvaient des chrétiens.

Nov
10

Mathieu Laurent (Radio France) et Lucas Menget (France 2 Envoyé Spécial) et Henri Colin (Conseil Général) nous ont accueillies cet après-midi au Conseil Général, dans le cadre des assises du journalisme. Le CLEMI et le Conseil général ont organisé ces deux demi-journées d’éducation aux media pour des collégiens de l’académie : une grande belle chance.

Cette conférence, qui portait sur le métier de grand reporter, était particulièrement intéressante : les zélèves écriront elles-mêmes un article dans lequel elles rendront compte de ce qu’elles ont appris.

dessin de Wassila et autographes de nos deux grands reporters

Pour les deux enseignantes qui accompagnaient les zélèves, cette conférence aura eu deux effets : celui de nous rappeler à l’une et à l’autre que le journalisme est un métier qui nous a tentées voici quelques années, quand on cherchait une vocation (piqûre de rappel : et si on changeait de métier maintenant ?) et, second effet… le remords de ne pas avoir choisi ce métier de journaliste-reporter : nos grands reporters ont en effet souligné les qualités des femmes-reporters et leur rôle primordial dans la couverture des conflits notamment dans les pays du monde arabe. On ouvre son coeur, on libère sa parole plus facilement à un reporter-femme qu’à un reporter-homme. Mme Barret et moi-même aurions-nous fait de bonnes reporters, nous ne le saurons hélas sans doute jamais… Le monde, l’humanité a perdu là deux belles vocations ! 😉

Tant pis pour le monde, mais qu’au moins le collège reconnaisse sa chance de nous compter au nombre de ses enseignantes : en toute modestie, pensez donc, nous aurions pu être de grandes-grandes reporters ! (de petite taille…)

Mathieu Laurent et Lucas Menget

Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Océane miss Glamour. le 10-11-2011

Hier le 09/11/2011,  la classe média a été invitée aux assises du journalisme, à participer à un atelier radio :  France info est une radio écoutée par de nombreux Français. Tout d’accord, on a été accueillies par une dame, chargée de communication à France Info, et par des gens dont je ne me rappelle plus le nom mais qui sont techniciens à France info. Deux autres, membres de l’association L’oeil à l’écoute, nous ont également accueillies.

Ils nous ont expliqué leur métier, en quelques sorte. Puis, après, nous sommes passées à la radio. On a eu un CD dans lequel c’était nous qui présentions le journal, Alyssia était à la technique, Mégane a lu un court texte sur la grippe, Océane a lu aussi un court texte sur les séries télévisées, Fatou-mata nous a présenté la météo, Marion a reçu Monsieur Mastorgio, et lui a posé de nombreuses questions sur son métier.  Moi, Océane Pertois, j’étais la présentatrice de ce journal.

Avant de passer à la radio pour l’enregistrement, je stressais, je me demandais comment j’allais savoir si c’était à moi de lire… “Comment je fais si j’arrive pas à lire ?”  et puis, au final, tout s’est bien déroulé.

Après l’enregistrement, j’ai eu droit à une  interview. La femme qui m’a interviewée m’a demandé où j’étais au collège, je lui ai répondu à George Sand puis les questions ont défilé, j’avais du mal à parler car c’est nouveau, pour moi, d’être interviewée. Le Personnel de cet atelier a été très sympathique. Ca a été vraiment une belle experience pour moi, et jamais je n’oublierai ça.

Océane P.

Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-11-2011

Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-11-2011

Encore une Une dans Libération, ce jour, qui vous rappellera celles évoquées dans ce blog voici quelques semaines. Il s’agit du départ de Silvio Berlusconi de la tête du gouvernement italien. “Ciao”, nul besoin de traduire, n’est-ce pas ?

 

Nov
09

 

Ce matin, nos chères zélèves d’option media jouaient aux journalistes de radio : dans un studio de Radio France, s’il vous plaît ! En attendant un article plus complet, et rédigé par les zélèves elles-mêmes, nos chers zinternautes pourraient écouter les deux journaux radiophoniques enregistrés ce matin dans le studio de France Info, dans le cadre des assises  du journalisme, à Poitiers… si ce blog reconnaissait les fichiers… Problème technique : je mets au défi Big Administrator de le résoudre…

Atelier 1 : Imène, Stella, Fanta, Laura, Goundo et Aminata. Invitée : A. Dibot.

Atelier 2 : Océane P., Océane L., Mégane, Fatoumata, Marion. Invité : L Mastorgio.

Avec les félicitations des deux enseignants-cobayes : nos zélèves se sont montrées exemplaires et se sont prêtées au jeu avec beaucoup de sérieux, d’élégance également : nous sommes fiers de vous, mesdemoiselles, vous avez fait honneur à votre établissement.

Nov
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 08-11-2011

Chères zélèves,

C’est demain que vous découvrirez les coulisses de la fabrication d’un journal radio : une chance pour vous ! Un atelier encadré par des journalistes de France Info ! Votre journal sera enregistré et vous repartirez avec une copie, sur cdrom…

En parallèle, une visite d’exposition de dessins de presse…

A vos carnets de notes, crayons, et appareils-photos ! Wassila, seras-tu notre photographe ?  Demain après-midi, vous aurez de quoi raconter dans le Torchon.

Rendez-vous à 8 heures au collège (dans la cour des 4è/3è) : et direction Poitiers !

Je compte sur vous et vous fais confiance pour vous montrer attentives, curieuses et pour apprendre à ouvrir les yeux, et les oreilles !

A demain,

Votre professeur-animatrice.

Nov
07
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 07-11-2011

C’est Rue89 qui, ce jour, s’arrête sur une définition et une analyse du dessin de presse.

Lisez, chères zélèves, c’est intéressant.

http://www.rue89.com/2011/11/06/charlie-hebdo-le-ton-des-medias-sadoucit-pas-celui-du-dessin-de-presse-226284

Nov
06
Classé dans (Le torchon brûle) par Alyssia le 06-11-2011

En cours de Média, nous avons parlé de Charia Hebdo. Hier soir, j’ai regardé une émission sur France 2 dans laquelle Charb était invité.

Charb est le dessinateur et directeur du journal ” Charlie hebdo “. Il venait parler du scandale évoqué ces derniers jours. Il venait aussi répondre à des questions des chroniqueuses de l’émission. Il a annoncé qu’il  y a eu plus  200 000 tirages de Charia hebdo. Et que, après l’incendie,  rien n’a été récupérable : ni ordinateur, ni disque dur et que, heureusement, cet incendie s’est  produit au moment où les locaux étaient vides.

Il a aussi déclaré que le but n’était pas de toucher le monde musulman, mais de faire une blague, une  “blagounette” comme il le dit.

Une chroniqueuse a présenté son avis et déclaré qu’elle ne trouvait pas que c’était une provocation de la part du magazine mais une blague et elle est contre ceux qui ont brûlé les locaux.

Nov
04
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 04-11-2011

Chères zélèves qui réclamez des résultats, une instruction, de bonnes notes, un enseignement de qualité, une écoute de vos professeurs (et vous avez bien raison !), considérez la chance qui est la vôtre de pouvoir étudier dans un collège qui ne soit pas une immense cour de récréation, sans rigueur, sans discipline, sans autorité ! Si vous saviez comme professeurs et élèves sont malheureux quand les règles ne sont pas respectées et que le climat n’est pas au travail !

Et plutôt que de ne voir que ce qui gâte la fête, songez que nombre d’enfants, ici et là, vous envieraient ce lieu d’instruction, de culture, et d’éducation.