N’ayant toujours pas mon code , c’est moi Pedro qui rédige cet article.
Les vacances sont un moment tant attendu pour certains mais pas pour moi. Car
pendant ces deux semaines je ne vais pas sortir profiter du (bon) temps . En
espèrant que mon planning ne soit toujours pas le même donc je ferai des sorties
au cinéma , j’irai voir des amis, je ferai des appels aux camarades du collège etc…
Bréf tout cela pour vous dire m’ennuyer parce que ces vacances je ne les sens pas
je vais m’apaiser , me reposer chez moi en écoutant de la musique et jouant aux
jeux vidéos. Ce qui me dérange ça sera de ne plus voir les copains surtout les
copines , mais ne plus voir les profs me fera du bien, je pense que pour eux ça sera réciproque pour eux je pense.. Joyeux vacances à tous et bonne réntrée.
Mardi 2 octobre, nous étions aux assises du journalismes. Il y avait trois grands reporters qui ont couvert le printemps arabe (en Lybie, en Syrie) Marine Olivesi, Karim Tabie et Mathieu Laurent). Ils n’ont pas vraiment peur pour leur vie, mais surtout pour ceux qui les reçoivent, les “fixeurs”.
Ce qui les a marqués le plus, quelle situation les a le plus frappés ?
Marine : En Lybie, la première fois où elle y est allée, la ville était déserte. Un jour où un bombardement a éclaté, elle se réfugie dans un hôpital où se trouvait une vingtaine de médecins étrangers. Elle descend dans le sous-sol où deux chirurgiens jouaient au ping-pong. Karim : En 2004, l’école de Beslam en Ossetie fut prise en otage pendant 58 heures. Bilan 130 morts. Des enfants. Karim et son confrère ma,nent une lors d’une fusillade, ils vont se cacher derrière un kiosque, mais les balles traversaient quand même et Simon sortit une orange de sa poche et dit ” Au moins avant de mourir, je veux manger une orange”.
Ont-ils déjà refusé d’aller dans un pays ?
Mathieu : Non, jamais. Marine: Oui et elle a regretté de ne pas être partie à Tripolis où une guerre se déroulait. Karim: Il est pas superstitieux et dans les pays en guerre, il écoute son instinct Les fixeurs sont les gens qui les reçoivent, les guident, leur donnent des gilets pare-balles, des casques. Pour éviter d’être la cible d’enlèvement contre rançon, il ne faut jamais se trouver au même endroit, être mobile, ne pas avoir le même chauffeur… Karim ne se trouve jamais plus de 30 minutes au même endroit. S’il y a un bombardement, il faut se mettre dans une cave, le gilet pare-balle ne protège pas de tout.
Qu’ont ils ressenti quand leur premier reportage est paru ?
Marine : C’est de la fierté, celle de le montrer à la famille. Karim : Premier stage en 1997, à ses 21 ans, il était à Charlie Hebdo. Il a vu son nom affiché sur le journal et a acheté 25 numéros qu’il a distribués à tout le monde. Ses parents l’ont lu et ça lui a fait drôle de voir ses parents lire Charlie Hebdo.
Mathieu : Son premier reportage était sur le rugby.
Prennent-ils parti pour un camp, dans une guerre ?
Marine : Non, il y a deux possibilités : être du côté de l’opposition avec les rebelles en Lybie ou aller sur le terrain, mandaté par la rédaction du journal, avec un angle pour informer. Les journalistes qui ont un visa spécial journalistes ne peuvent pas sortir, ils sont coincés à l’hôtel et doivent demander pour sortir.
Karim : Il était en Lybie du côté des rebelles.
Depuis combien de temps font-ils ce métier ?
Mathieu : 16 ans Karim: 12 ans Marine : 3 ans dont 1 an et demi sur le terrain.
Comment trouver des sujets ?
Mathieu : Il faut se documenter, s’informer, se déplacer pour préciser l’information.
Prochain projet ?
Mathieu : Il part au Portugal pour parler de la crise économique. Marine : Elle demande un visa pour repartir en Lybie. Karim: Il repart peut être en Syrie.
Le pays qu’ils ont préféré ?
Mathieu : C’est l’Irak et il veut repartir. Marine : La Lybie. Karim : La Russie car il y a travaillé 10 ans.
Ont-ils déjà pensé à changer de travail ?
Mathieu : Non, mais il a déjà fait d’autres métiers comme fleuriste, animateur d’escalade, pizzaiolo.
Les langues qu’ils parlent ?
Mathieu : Anglais, Français et Allemand. Karim : Anglais, Français et Russe. Marine : Anglais, Français et apprentissage de la langue Arabe.
Voilà, ces assises étaient super et ont en a appris beaucoup sur leur vie.
Ce patronyme, celui d’une des plus anciennes familles de France, nous place au coeur de la vie de Châtellerault ente les XIIIè et XVè siècles. La généalogie de ladite famille remonte aisément jusqu’en l’an Mil, époque des grandes théories millénaristes et de la fin du monde, déjà…
Comme toute grande famille elle compte plusieurs branches, nous évoquerons ici celle des vicomtes de Châtellerault et de Saint Sauveur. Lesdits vicomtes se trouvaient être maréchaux héréditaires du Poitou, pour le compte du comte de Poitou, lui portant ainsi un secours militaire entre Loire et Dordogne. Être vicomte de Châtellerault incluait aussi de se voir titulaire de l’office de chambrier héréditaire de l’évêque de Poitiers, ils se devaient, à ce titre, lors de l’intronisation d’un nouvel évêque, de se trouver, avec 3 autres grands laïcs, question d’équilibre, porteurs de la chaise épiscopale afin de faire le trajet entre Notre Dame et la cathédrale, mais j’ignore si des poses étaient autorisées!
Ainsi, dans la litanie des vicomtes de Châtellerault issus de la famille d’Harcourt, peut-on citer Jean II dit le preux, au tout début du XIIIè, puis Jean III le boiteux ainsi jusqu’à Jean VII qui mourut en 1452 et avec lequel la branche, légitime, s’éteint. Tous participèrent à de grandes batailles de l’Histoire de France, j’ai dit batailles, pas victoires, on peut donc mentionner Bouvines, Crécy, Azincourt. Tous furent aussi inhumés dans la chapelle du couvent des cordeliers de la ville de Châtellerault. La chapelle existe encore, en plein centre ville! Les zélèves sont fréquemment devant, sans en rien savoir. Il s’agit de l’ancien théâtre, actuellement en restauration, pour vous en convaincre, rendez-vous avenue Treuille et regardez le mur extérieur…
Ainsi, sous les planches de la scène, imaginez que reposèrent les corps des hauts et puissants seigneurs de la ville. Quant à la mairie, elle fut bâtie sur le reste du couvent, détruit en 1791…ah, les ravages des Révolutions, je ne m’en remettrai jamais, tous ces bâtiments, ces objets d’art détruits…vanité des vanités, tout est vanité.