Mai
03
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 03-05-2011

UE comme Union Européenne… Jeu de mots (jeu sur les lettres) facile en ce lendemain de visite d’euro-députée dans nos murs…

“Finalement, il n’y a pas d’union européenne”, regrettait Hanène hier : intéressante remarque, relevée par Bernadette Vergnaud : “Il devrait, il devrait !”  qui méritera de figurer dans votre page pour la NR.

En attendant, petit aparté sur la conception qu’a notre députée européenne des media. Vous l’avez remarqué, comme nous, les journalistes nous ont boudés : la rédaction de Châtellerault, invitée, n’a pas daigné venir à notre rencontre. Il n’y aura donc pas d’article dans la Nouvelle République sur cette visite de Bernadette Vergnaud chez nous. A vous de faire le travail, chers zélèves ! Et, puisque Bernadette Vergnaud vous dit que vous le faites très bien (elle faisait référence à votre page sur Strasbourg suite à votre visite du parlement européen, en janvier), eh bien, écrivez, écrivez : après tout, cette option est faite pour cela !

Au sujet des media, Bernadette Vergnaud regrettait hier leur manque de clairvoyance : selon elle, les rédactions des journaux courent davantage après le scoop (Carla serait enceinte ? Et alors ? Cela na va pas changer la face du monde !) qu’après une information sérieuse, capable d’intéresser la vie quotidienne des citoyens. Elle déplore le refus de certains articles, des entrefilets, comme on les appelle, qui concernent des résolutions prises au niveau européen et devraient intéresser les lecteurs de la presse papier.

Mais les media doivent vendre : eux aussi sont en crise, notamment la presse papier. Et les journalistes se trouvent face à la demande de lecteurs sans doute eux-mêmes parfois avides de connaître la petite info  : alors, et Carla, finalement, elle est enceinte ou pas ?

Quand nous avons juré que Le Torchon n’en serait pas un, nous pensions à ce genre de scoop : il n’est pas question que ce journal ressemble à la presse people. La “peopolitique”, disait John Paul Lepers, célèbre journaliste citoyen : et il avait raison : c’est le danger de la dérive.

Alors, que votre Torchon, chers zélèves, continue à informer, à commenter en toute circonstance, et dans le respect de la règle : “On n’écrit pas avec du sirop”.