Chers zélèves, vos résultats de brevet blanc (épreuve de français) sont publiés dans Pronote.
Non, le retard de livraison de ce mot du vendredi n’a pas pour cause ma sublimation au sens physique du mot. Je ne me suis pas évaporé, je ne suis pas passé de l’état solide à l’état gazeux, ce qui est le propre de la sublimation.
J’espère qu’au cours de votre oral d’histoire des arts vos solides connaissances ne se sont pas évaporées …, en revanche je sais que certains et certaines se sont liquéfiés, passés du solide au liquide, autre transformation physique, car c’est le propre des grandes émotions que de provoquer larmes et sudation.
Cependant, les émotions ou les sentiments peuvent aussi être sublimés, c’est-à-dire transposés sur un plan supérieur: la colère ou l’agressivité peuvent être sublimées, et détournées en quelque sorte, vers le travail. En sublimant ces sentiments et émotions vous deviendriez des forcenés du travail, imaginez alors le bond de votre moyenne!
Enfin, sublimer, c’est rendre sublime, c’est à dire magnifier les chose. Les amoureux ont cette tendance, fâcheuse ou heureuse, tout est question de point de vue, à sublimer l’autre, à l’idéaliser. C’est le temps de la passion, celui qui ne dure pas. C’est d’ailleurs chose heureuse que la passion, désordonnée par essence, cède le pas à l’amour, plus stable et construit, de ce fait durable.
N’ayons donc pas peur de sublimer dans nos vies, cela fait changer d’état, au sens physique, au sens esthétique, au sens moral et en dépit de quelques risques, le jeu en vaut la chandelle.
Chers zélèves,
Qu’en est-il de cette journée footballistique ? Racontez-nous ! (sous la forme d’un article si possible, de commentaires à défaut…)
Et bon repos de fn de semaine !
Bonne lecture d’Un secret.. pour les retardataires…
Ce n’est pas pour faire trembler tout le début de l’alphabet de la liste des 3èmes du collège, mais Charlélie vient de décréter, en me voyant corriger mes dernières rédactions de Brevet Blanc (oui, ça y est, j’ai terminé !!!!!) :
“Ce n’est plus un brevet Blanc, ça s’appelle un brevet Rouge. Ou rose !” Parce que je corrige en rose. (c’est plus élégant, pour dessiner des fleurs : j’en ai dessiné quelques-unes, d’aillleurs !
J’ai trouvé la remarque amusante : il est vrai que certaines copies sont plus roses que blanches, quand elles sont passées par la case correction ! A ce stade, on ne peut décemment plus appeler cela un Brevet Blanc…
C’est le grand jour ! Les jurés, comme les élèves, sont fin prêts pour cette (longue) journée d’épreuve orale. Nous attendrons donc ce soir pour lire les impressions des zélèves, à qui nous souhaitons bonne chance, et bon sens artistique !
Aujourd’hui, jeudi 19 mai, les troisièmes ont passé l’épreuve d’histoire des Arts. Nous avions le choix entre le poème de Paul Eluard, le poème de Primo Levi, un tableau de René Magritte, un tableau de Jean-Michel Basquiat, une illustration de Fernand Léger et une photographie en noir et blanc “Ellis Island”.
Nous devions tirer au sort et nous avions 10 minutes pour nous préparer.
Moi, je suis tombée sur le tableau de Jean Michel Basquiat. Mon jury était composé de Mme Laurin et de Mme Youssouf. J’ai dit ce que j’avait à dire et, à la fin, elles m’ont posé des questions. Mme Laurin a posé une question de latin, comme elle savait que je faisais du latin et je n’ai pas su lui répondre.
Sinon, tout c’est bien passé et j’espère que pour les autres aussi.
Manon.
Aussi triste que cela soit (on vous aime, voyez, chers zélèves !), la fin de l’an I du Torchon est proche.
Il nous faut songer à reconduire l’option la meilleure du monde l’an prochain. M. Mastorgio et moi-même sommes dans les starting-bloks. Oui, mais quid des zélèves ?
Qui va assurer la relève ? La petite soeur de Rabby, cooptée au hasard d’une conversation… Si elle en a envie ! Les amateurs de Pink Paillettes, qui réclament l’honneur (?) de composer la future équipe du petit journal de filles écrit pour les garçons : je pense aux deux Fatoumata (qui me pardonneront d’avoir oublié leurs noms) qui, travaillant à l’atelier slam l’an dernier, m’avaient fait cette demande…
La relève, ce n’est peut-être pas si facile à trouver… Vous fûtes de parfaits cobayes pour inaugurer cette option : trouverons-nous des zélèves aussi volontaires que vous ? Nous avons besoin de vous pour harceler les 4èmes : j’oserai la parodie du poème de Primo Levi (même si c’est de mauvais goût sans doute, tous les 3èmes comprendront l’allusion 😉 )
Parlez-leur en dans la cour,
Parlez-en dans leurs cours,
Parlez-leur en le matin, le midi, et le soir,
En vous levant, en vous couchant : par texto, par SMS, par MSN, par Facebook, twitez l’info : Le Torchon recrute !
Stupeur : dans Centre Presse/la NR de ce jour, on publie un article sur la remise des prix du concours de journaux scolaires. La journaliste, qui titre sur la multiplication des prix pour les journaux scolaires de Châtellerault, mentionne bien Pink Paillettes, mais oublie notre cher Torchon !
http://www.centre-presse.fr/article-152753-la-graine-de-journaliste-eclot-a-chatellerault.html
Mince : à croire que la presse en ligne a du mal à se faire accepter des vrais journalistes… Ou est-ce le nom de notre journal qui ne passe pas ?
Encore une théorie du complot ? Omerta sur Le Torchon ? Non, sans doute un simple oubli. Car nous y étions, foi de Torchon : la preuve par l’image dans l’article “Le mardi, c’est remise des prix”, classé en rubrique “Le mardi, c’est journalisme” et daté du 17 mai !
Comme dirait l’autre : “C’est vraiment trop injuste !”
(photos : Séverine Lenhard)
Le mardi, cela peut être, aussi, remise des prix !
Pour Pink Paillettes, et pour le Torchon : on aime !
En attendant l’article des cinq élèves qui ont eu l’honneur des compliments en direct : quelques photos.
Chers zélèves,
Quand on vous dit que l’Histoire se répète… Vous nous riez parfois au nez… Lisez l’article ci-dessous (source Libération, en lien sur ce blog). C’est aujourd’hui, ce sont nos contemporains.
http://www.liberation.fr/monde/01012337720-syrie-une-fausse-commune-decouverte-a-deraa