Nov
18
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Technovore le 18-11-2011

Salutations, amis terriens.

Il ya près d’une semaine, je suis allée avaec le reste de la classe média au Théatre Auditorium de Poitiers où on a simulé une émission de radio sur France Info (génialoïde !).

 Tout de suite,  les groupes se sont faits, je suis avec Mme Dibot (chouette !). C’est à nous de passer à l’antênne ! Je me colle à la régie en espérant ne pas avoir à parler dans un micro mais on dirait que je me suis attaquée au plus gros morceau (les boutons qui clignotent, ils servent à quoi ? Et l’appareil bizzare là, kézako? La machine à café ?!).

Bref, il me faut quatre essais avant de lancer les jingles et ouvrir les bons micros correctement. Pendant ce temps, l’autre groupe (avec M. Mastorgio) regarde et donne leus avis sur une exposition de dessins de presse. La journée est restée super et l’experience est gravée dans ma mémoire d’Eurasienne !

Technovore

(note pour M. Mastorgio : kézako veut dire qu’est-ce que c’est)

Ambiance solenelle. Je m’installe dans l’amphithéatre. Deux journalistes professionels entrent et siegent à coté du président du conseil général de la vienne (wo-ah….*o*).

Après quelques minutes à observer le micro devant moi, je plonge dans le récit de Mathieu et Lucas. Je m’imagine à leur place.  J’abandonne ma famille pour le scoop de l’année : Kadhafi est sur le point d’être renversé. Je prends l’avion. Là-bas, je me fais passer pour un touriste français pour éviter que l’on ne me prenne pour un informateur au profit du président de ma république. Une famille m’héberge, ils sont gentils et savent très bien qui je suis. Je partage des repas avec eux. Mais je sais très bien le risque qu’ils prennent en m’acceptant sous leur toit. Leur père se propose d’être mon guide.

Le lendemain, il est deux heures du matin, j’interview quelques rebelles en évitant les balles des armes qui fusent. Soudain, une grenade dégoupillée atterrit juste à nos pieds. Mon guide la reprend et la jette par dessus le muret qui nous protège.  Le bruit sourd de l’explosion me fait sursauter.

J’ai assez de témoignages, il est temp de rentrer ! Je téléphone aux rédacteurs en chef et une heure plus tard, je suis dans l’avion !

Malgré cette mésaventure, je suis contente d’avoir rencontré cette famille de rebelles qui m’ont accompagnée. Ils m’ont hébergée malgré les risques de prison à perpetuité ou de pendaison. Je me réveille soudainement en repensant au micro et à l’assemblée. Lucas et Mathieu se lèvent sous les applaudissements des élèves de Descartes, de George Sand et d’un collège de Saint-Savin.

Être reporter sur le térrain est un vrai défi mais lorsque le journal sort ou est diffusé, on sait que ce métier n’en est pas un, mais une passion. L’adrénaline est constante et la satisfaction aussi.

Technovore

Nov
18
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Technovore le 18-11-2011

Bonjour, arrivée sur ma planette (qui n’est pas située à la même adresse que mon domicile…ahem) j’ai tout de suite visionné le film Intouchables.

C’est une histoire d’amitié entre un homme du “ghetto” et un homme (plutot riche) parallysé de la tête jusqu’au cou à cause d’un accident de parapente. Le premier personage, Drys, (joué par Omar Sy) est un auxiliaire de vie pas trop qualifié qui très vite deviens drôle. Une comédie familiale très attachante, inspirée d’une histoire vraie !

Technovore

“Un marronnier en journalisme est un article d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.” Wikipedia est notre ami, notre maître ès définitions, après M. Mastorgio, bien sûr.

Eh bien, en voici un joli, marronnier, politique, celui-là : le débat politique remet à l’honneur l’éducation nationale (pour la seconde fois de la soirée médiatique, un record…) en rouvrant une vieille plaie : le port de l’uniforme à l’école.

Nos parents -pardon, vos grands-parents- l’ont porté : demandez-leur donc leur avis sur la question. Vous ferez d’une pierre deux coups : de l’intergénérationnel positif et de l’argumentation chère à votre professeur de français.

Mais chacune de vous, chères zélèves, aura son opinion sur le sujet : j’attends notamment Océane P. que le côté peu glamour d’un uniforme devrait faire sortir du bois, et Laura, qui déplore la multiplication des sujets de réflexion : les politiciens travaillent pour le Torchon : ils nous offrent, sur un plateau d’argent, de belles matières à débattre ! Ce n’est pas de ma faute…

L’histoire ne dit pas quel serait le sort des enseignants dans un établissement à l’unisson : si, comme on l’annonce, un code couleurs doit être respecté, je milite en faveur du noir. (Oui, Laura, je suis même prête à développer mon argumentaire en 27 points !)

http://www.rue89.com/2011/11/17/luniforme-sen-fout-quelle-sera-lecole-de-demain-224645

En lisant mon journal habituel aujourd’hui, je tombe sur l’article suivant :

http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/24-Heures/La-France-reprend-lentement-des-couleurs

L’infographie est très explicite et montre la difficulté de s’insérer dans le monde du travail quand on n’a aucun diplôme. Je vous laisse le soin de lire et d’analyser les courbes en couleurs, la rouge plus spécialement, ainsi que le 4eme paragraphe.

Autrement dit, quitter le système éducatif sans aucune qualification professionnelle n’est vraiment pas une bonne idée. Il est important de le rappeler de temps en temps à nos jeunes, surtout pour les quelques-uns dont le principal objectif est d’arrêter l’école dès les 16 ans et ensuite vivre sa vie. La débrouille, les petits boulots, ça peut marcher mais malheureusement cela reste trop incertain et souvent précaire.

Décrocher un diplôme professionnel atteste que l’on a des compétences dans un domaine professionnel ; le CAP par exemple est le plus accessible avec  deux petites années seulement de formation après le collège. Selon vos envies et vos possibilités, il vous faudra donc au minimum 2 ans pour décrocher de quoi vous présenter sur le marché du travail et espérer trouver un emploi. Il vous est bien sûr possible aussi de poursuivre vos études plus longtemps, après la 3ème , de façon à avoir la formation la plus complète possible qui sera concrétisée au final par le fameux diplôme.

En 3ème, il faudra bientôt faire des choix pour trouver une voie de formation dans un domaine précis qui vous plaise : vous aurez des informations prochainement par la conseillère d’orientation, mais il faudra aussi prendre le temps de bien s’informer, de lire des brochures, de visiter des sites spécialisés, de ne pas rater les « portes ouvertes » organisées par les lieux de formations, etc…

Votre principal objectif devrait donc être avant tout le suivant : continuer à étudier encore quelques années de façon à acquérir  les compétences indispensables  pour, finalement, obtenir  votre qualification professionnelle ; c’est à dire votre aptitude à faire le travail auquel vous postulerez.

Mieux vaut donc se donner les meilleures chances pour l’avenir et, surtout, ne pas quitter l’école sans rien !

Nov
16
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 16-11-2011

Devoir de réserve oblige, Le Torchon (version adulte) ne livrera pas de commentaire sur l’information. Mais les zélèves peuvent, elles, s’emparer du sujet, et l’analyser.

Un beau sujet de réflexion : ça tombe bien, c’est l’objet du cours de français en ce moment !

http://www.lemonde.fr/education/article/2011/11/16/controverse-autour-de-l-evaluation-des-enseignants_1604467_1473685.html#ens_id=1267513

Nov
14

… et quand les  vrais photographes s’en mêlent : le résultat est plus beau ! Merci à M. Rivière, le père de Stella, pour cette belle photo. Le port du drapeau ne s’improvise pas…

Nov
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par BigAdministrator le 12-11-2011

Eureka, nos chers zinternautes vont pouvoir écouter les deux journaux radiophoniques enregistrés dans le studio de France Info, dans le cadre des assises  du journalisme, à Poitiers…�
Ce blog semble bien reconnaitre les fichiers, ce qui est rassurant et par l’occasion une intéressante innovation pour l’attractivité du torchon…
A vos casques, prêts, écoutez…

Atelier 1 : Imène, Stella, Fanta, Goundo et Aminata. A la technique : Laura Invitée : A. Dibot.

ATELIER 1 FRANCE INFOA

ATELIER 1 FRANCE INFO B

Atelier 2 : Océane P., Océane L., Mégane, Fatoumata, Marion. A la technique : Alyssia. Invité : L Mastorgio.

ATELIER 2 FRANCE INFOA

ATELIER 2 FRANCE INFO B

Nov
11
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 11-11-2011

Ce 11 novembre, nous l’avons entendu ce matin dans le discours de Mme le Sous-Préfet, est l’un des premiers que l’on célèbre sans les surviants de cette première guerre mondiale, et un des derniers avant le centenaire de cette “grande guerre”.Le moment, selon nos politiques, de se poser des questions sur l’avenir de cette commémoration : à l’instar du 14 juillet qui avait fait couler beaucoup d’encre cet été.

Le projet de loi que propose aujourd’hui le président Sarkozy est de faire évoluer le symbole du 11 novembre : d’une commémoration des morts pour la France tombés aux combats enrte 1914 et 1918, une commémoration de la mort de tous les soldats français tués dans les conflits dans lesquels la France fut et est encore aujourd’hui engagée.

La polémique enfle déjà dans les media, François Hollande et Eva Joly, deux candidats à l’élection présidentelle de mai 2012 se sont en effet emparés, chacun à sa façon, du sujet.

Pas de murmure réprobateur ce matin à cette annonce dans les rangs des anciens combattants, qui étaient tout à leur hommage… Mais qu’en pensent-ils ? Qu’en pense le grand-père de Stella ? Celui de Leïla ? Qu’en pense M. Joseph ? Qu’en pense plus généralement la génération de ceux qui se sont battus pour la France, ou ont perdu un père dans la Grande Boucherie ?

Petit aparté sur le sujet : une certaine Mme Dibot, professeur de français à la retraite (eh oui, l’enseignement, c’est une vocation qui se transmet de mère en fille !) nous rappelle qu’à l’époque où elle était elle-même élève, après la seconde guerre mondiale, la aprticipation des zélèves à la cérémonie du 11 novembre était obligatoire et les zélèves récitaient ce poème de Victor Hugo, qu’ils apprenaient par coeur :

Hymne

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

C’est pour ces morts, dont l’ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l’oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons ;
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

Ce matin, quelques élèves du collège George Sand avaient rendez-vous avec l’Histoire : ils ont assisté à la cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre.

A l’invitation de Jacky Joseph, président du Souvenir Français, Imène et Fanta ont, à l’ancienne école de gendarmerie, déposé une gerbe sur la stèle en hommage aux militaires châtelleraudais morts pour la France, Fatoumata et Sara ont assuré la montée des couleurs au cimetière Saint-Jacques, Alyssia et Océane P. ont déposé une gerbe aux pieds de la statue de la République, et Stella et Mohamed  ont lu le discours officiel sous la statue de la République. Quel programme ! Que d’honneurs, en somme…

Remercions ces 13 élèves du collège qui, à l’appel de leurs professeurs d’Histoire et de français, sont venus, se sont levés tôt, et se sont réellement comportés avec beaucoup d’éducation et d’intérêt, en un mot, de respect :  Aminata et Fanta (3è4), Leïla (4è1) et la classe de 3è2 représentée par Stella, Alyssia, Imène, Mohamed, Océane L., Océane P., Sara, Bafoudie, Alexandra et Fatoumata ! 13 élèves, autant dire un bon groupe qui n’a pas manqué d’être remarqué, non pour son indisicpline, mais pour sa motivation citoyenne !

Mme le Sous-Préfet a même, à plusieurs reprises, dans la salle du conseil municipal, à la mairie,  interrompu son discours officiel pour s’adresser à vous, chers zélèves, et vous dire, entre autres mots de remerciements : “Cela nous fait chaud au coeur de vous voir aussi nombreux ce matin, les jeunes.”

Tout est dit. Mme Grollier elle-même était fière de voir autant de ses élèves représenter de façon aussi respectueuse son établissement.

Soyez remerciés pour votre investissement dans cette cérémonie : pas facile de se lever un jour férié pour venir jouer aux apprentis-citoyens. Pas facile, mais courageux et… citoyen ! Félicitations, et merci.

Photos et articles en fin d’après-midi. Aux claviers, maintenant, citoyennes et citoyens !