Avr
25
Classé dans (L'actualité au collège) par la Vieille Garde le 25-04-2012

Pour paraphraser le maréchal-président de Mac Mahon, je dirais “que d’eau que d’eau”, mais aussi “que de vent, que de vent” pour cette journée en Touraine. Le parc de Richelieu ne fut pas visible en raison du trop fort vent qui risquit de faire choire sur nos augustes têtes quelque branche dangereuse. Nous nous contentâmes de la visite guidée de la ville et de ses deux espaces muséographiques. Signalons à ce propos que l’une des guides, universitaire, souligna le fait que notre groupe était sage et intéressé. Cela ne doit pas être dans ses habitudes car cela nous fut redit lors de la visite de l’après-midi par une autre guide. Merci donc, aux zélèves, de ce comportement qui donna de notre établissement une bonne image. Après avoir vu cette cité modèle et rêve d’un homme du XVIIème, toute de rigueur, de symboles, de symétrie, nous nous rendîmes au paisible et voisin bourg de Faye la Vineuse qui, avec ses 250 habitants est loin des 10 000 qu’il comptait au XVIIIème siècle. De cette gloire passée demeure la collégiale saint George, sa crypte et sa terrasse qui servait aussi de chemin de ronde, sur laquelle nous pûmes déambuler, en raison d’une acalmie, de la pluie et non du vent. Deux époques, deux modes d’urbanisation très différents et beaucoup d’anecdotes, mais aussi d’exercices pour habituer nos yeux à trouver sur les façades des maisons des informations que la place ou la taille des pierres peuvent nous donner.

Demain suite et fin de notre périple avec le château de Chenonceau.

Avr
25
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 25-04-2012

Cettre très courte bande annonce, plus du style de ce que l’on nomme teaser, ne rend que très imparfaitement compte de ce que peut ête ce film. Julie Delpy continue à nous montrer que le fait de passer derrière la caméra tout en restant encore devant lui a permis de trouver vraiment un second souffle, sa cadence de production étant en outre très soutenue.

Cette comédie au rythme trépidant a quelques moments qui peuvent être considérés comme vulgaires, ou pour le moins grossiers. En dehors de cela, la construction de l’ensemble, appuyée sur des clichés de tous ordres, est divertissante. Deux familles se rencontrent à New York, les deux familles de deux individus que tout oppose, et qui vivent pourtant ensemble, une famille noir américaine, une famille française. Je vous le concède, les clichés mis en film, c’est cliché, mais ici tout cela est fait assez subtilement et y ajoute toujors quelque chose de plus. Pour autant, si c’est un bon divertissement qui assure de francs moments de rire, ce n’est assurément pas un film culte, mais ne boudons pas le rire lorsqu’il peut se présenter à notre porte et nous pousse aussi à réfléchir sur notre réputation nationale à l’étranger, laquelle, il faut bien le dire, ne s’arrange pas.