Le témoignage de Roland Gaillon (né Goldenberg en 1938) est historique et mérite d’être entendu par les élèves car il montre la dureté d’une époque où un homme -Hitler- avait décidé de purger l’humanité en éliminant ceux qu’il jugeait mauvais par leurs physiques, leurs religions, leurs modes de vies.

Il est important d’éduquer les générations futures à ne pas se laisser manipuler par le premier illuminé qui viendra au pouvoir. Le témoignage de Rolland Gaillon et celui d’Ida Grinspan apprennent les épreuves qu’ont dû endurer des hommes, des femmes et des enfants parce qu’ils étaient nés différents : juifs et tziagnes, hommosexuels, handicapés. Ils prouvent avec le film « Le Péril Juif » (film de propagande nazie datant de 1941) que l’Homme peut être cruel envers ses semblables.

Et comme dit le proverbe « Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre », si nous, adolescents ou enfants, ne connaissons pas cette époque sombre de l’humanité, nous sommes condamnés à la laisser se répéter. Ecouter ces témoignages développe notre niveau de réflexion, ce qui nous permet de ne pas croire à la propagande si elle se montre. En réfléchissant à ce que l’on voit, ce que l’on entend, et en le comparant à ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, nous sommes en mesure de nous fonder une opinion et de résister. Notre savoir est notre plus grande force.

Si nous savons, nous pouvons.

Avr
06
Classé dans (Pink Paillettes) par Océane miss Glamour. le 06-04-2012

L’amour, pour certains, c’est un jouet, mais ils sont souvent les seuls joueurs à y participer. Parfois, l’amour de quelques-uns dure,  pour d’autres, l’amour n’était que de passage au bout de quelques jours. L’amour tourne et chacun y passera et chacun pleurera à son tour.

 L’amour pour certains -comme pour moi- c’est compliqué, et puis mieux vaut être seul que mal accompagné. On trouvera toujours quelques-uns à qui il ne fallait pas s’attacher, et pour qui on aura de nombreux regrets. On aimera et on tombera. On pleurera toutes les larmes de notre corps car, avec celui qui vous a fait pleurer, vous ne garderez pas de bons rapports. Vous apprendrai à vivre le bonheur mais, en l’espace d’une demi-heure, vous vivrez le malheur. Vous déprimerez et vous allez vous en lasser. Et vous comprendrez qu’en fait,  les personnes vous font du mal, même si, au début, vous les trouvez ”pas mal”.

Et voilà, quand vous l’aurez oublié de votre vie, il réapparaîtra comme par  magie.

Rimes voulues.

Océane, miss glam.

Avr
06
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 06-04-2012

Ici débute notre voyage à travers le vocabulaire d’un autre temps. Le voyage était prémédité. Mon côté “fort en math.” me fit entrevoir aux dernières vacances que l’alphabet n’ayant que 26 lettres et l’année scolaire 36 semaines,   j’allais me retrouver à cours de “mots” pour le vendredi. Je mis donc à profit mes 20 mn quotidiennes de pause, lorsque je fais mes séjours aux archives, pour chercher dans de vieux ouvrages et dans des dictionnaires spécialisés un vocabulaire d’un autre temps: le XVIIIème en l’occurence, mon préféré et une thématique qui m’est chère: la ruralité.

Ainsi, ô lecteur, ce sont des mots qu’on n’emploie plus et qui sont en fait “morts”, que vous zémoi ressusciterons ainsi durant quelques semaines.

Celui de ce premier vendredi est fort bien choisi, autosatisfaction évidente. En Poitou ce terme désigne une situation où la personne, ou l’animal, va se trouver écrasée de fatigue, accablée par la charge d’un lourd fardeau.

Peu importe le mot, il me semble que nous sommes tous, au moins en ce moment, acquenis (je conjugue en ignorant si cela est possible), les zélèves se plaindront des devoirs qui les acquenissent, les professeurs des réunions etc. En tout état de cause je n’accepterai plus désormais aucune plainte d’élève si ce n’est ce terme qui est utilisé pour justifier la surcharge de travail.

Notons aussi que si les mots meurent, les maux demeurent. 

Avr
06
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 06-04-2012

Chères zélèves,

Dans Rue89 ce jour, encore un article revenant sur la minute de silence dans les établissements scolaires. A lire ici : http://www.rue89.com/2012/04/05/mohamed-merah-et-les-amalgames-en-classe-labces-est-creve-230866

Avec le recul, je suis satisfaite du travail achevé auprès de vous, on ne pourra pas dire que vous n’avez pas été, comme certains des élèves auxquels il est fait allusion dans cet article, “préparés” : vous saviez, vous étiez informés, parce que vos enseignants l’étaient : nous vous avions préparés, avant même ces événements tragiques, à connaître l’Histoire. Je peux dire que, même mes sixièmes, qui avaient vu dans ma salle l’exposition sur Ida Grinspan et avaient posé des questions sur la Shoah, savaient l’importance du choc ressenti au moment de l’assassinat de ces enfants juifs dans leur école à Toulouse.

S’il restait encore à la démontrer, l’importance du travail de mémoire qui se fait, année après année, dans votre collège, a pris là tout son sens.