Pour paraphraser le maréchal-président de Mac Mahon, je dirais “que d’eau que d’eau”, mais aussi “que de vent, que de vent” pour cette journée en Touraine. Le parc de Richelieu ne fut pas visible en raison du trop fort vent qui risquit de faire choire sur nos augustes têtes quelque branche dangereuse. Nous nous contentâmes de la visite guidée de la ville et de ses deux espaces muséographiques. Signalons à ce propos que l’une des guides, universitaire, souligna le fait que notre groupe était sage et intéressé. Cela ne doit pas être dans ses habitudes car cela nous fut redit lors de la visite de l’après-midi par une autre guide. Merci donc, aux zélèves, de ce comportement qui donna de notre établissement une bonne image. Après avoir vu cette cité modèle et rêve d’un homme du XVIIème, toute de rigueur, de symboles, de symétrie, nous nous rendîmes au paisible et voisin bourg de Faye la Vineuse qui, avec ses 250 habitants est loin des 10 000 qu’il comptait au XVIIIème siècle. De cette gloire passée demeure la collégiale saint George, sa crypte et sa terrasse qui servait aussi de chemin de ronde, sur laquelle nous pûmes déambuler, en raison d’une acalmie, de la pluie et non du vent. Deux époques, deux modes d’urbanisation très différents et beaucoup d’anecdotes, mais aussi d’exercices pour habituer nos yeux à trouver sur les façades des maisons des informations que la place ou la taille des pierres peuvent nous donner.
Demain suite et fin de notre périple avec le château de Chenonceau.