Les élèves de la classe média espèrent pouvoir gagner le grand concours national de journaux scolaires, celui du Pink Paillettes. On veut rapeller que toutes les filles média ont travaillé dur pour réaliser un tel travail d’écriture. Nous sommes déjà toutes fières de nous d’avoir gagné un prix académique mais il reste à savoir si l’on va gagner le grand concours national. En tout cas, nous l’espèrons vraiment, car nous le méritons puisque toutes les filles aiment cette option et font vivre Le Torchon.

On veut que ce numéro 13 de Pink Paillettes nous porte bonheur, espèrons, croisons les doigts.

Sara et Miss Glam.

Oh ! Mon dieu !! Quelle peur, je passe par la grille, le stress me submerge ! je vois les zélèves pleurer. Comment cette réunion va-t-elle se passer? Vais- je me faire fâcher ou alors me faire féliciter? Je n’en avais aucune idée. Moi, devant la porte à attendre de passer, à me mordiller les ongles. Je me demandais bien si le conseil de classe avait accepté mon projet d’orientation.

Enfin! C’est mon tour, Mme BARRET nous fait entrer, ma mère et moi, et engage la conversation, elle me parle du conseil de classe, même si ma moyenne s’avère être plus élevée que je ne le pensais, elle m’a expliqué qu’il fallait bien que j’augmente ma moyenne et en particulier en francaispour pouvoir aller là où je souhaite.

En sortant, ma mère était compréhensive et m’a dit qu’il faudrait travailler mais je voyais bien en elle la tristesse et déception. Ma mère voudrait me voir faire de grandes études et ce n’est pas ainsi que j’y arriverai. Je dirais la même chose que pour le dernier trimestre,  “Je ferai de mon mieux et je promets d’y arriver!”

Ma mère me regarde et elle me dit “Tu dis toujours ça”. Mais Esperons que cette fois je tiendrai mes résolutions !

Je vous entends toutes vous plaindre de vos défauts. Mais vous avez beaucoup de chance d’en avoir ! Imaginez, un monde parfait, avec un ciel toujours bleu, des fleurs chaque jours tout le monde serait comme il le souhaiterait ! La vie serait trop ennuyante, on n’aurait rien à faire. On serait tous heureux…un peu trop d’ailleurs, puisque nous ne saurions plus aimer le fait d’avoir un peu de chance après une journée de m…ahem, pourrie. Nous ne saurions plus apprécier l’éclaircie après la pluie, ni la surprise en découvrant notre poids idéal après deux mois de régime. Alors, soyez moches ou belles, intelligentes ou…euh…moins intelligentes, grandes ou petites, fines ou rondes, costaudes ou fébriles, de marbre ou coeur d’artichaud. Soyez différentes, soyez vous-mêmes.

Soyez imparfaites !

Ce dessin, pour Fanta, et en guise de clin d’oeil à Laura, qui dit ne pas savoir “dessiner les Noires”.

Madame DELAYE, vous étiez  notre étoile qui nous a éclairés tout au long de notre année 🙂

Les cours d’Espagnol avec vous étaient de grands moments de bonheur.

Quand je vous regardais, mes yeux s’iluminainet de pleins feux.

Mais un jour hélas, nos chemins se sépareront 🙁

Cependant je tiens à vous remercier pour toute la bonne humeur que vous nous apportiez.

Mais, mon petit doigt me dit que nous nous reverons :p   ( Incha’Allah)

Avec toute ma sympathie et ma bonne humeur.                                                                                                                

Imène ( avec l’aide de Stella)

Alors, mon point de vue c’est que je trouve que Wassila est agaçante. Le fait qu’elle soit obsédée par son image m’exaspère. Ce qui m’énerve, c’est qu’elle se trouve trop belle et elle le montre sans le montrer. J’aurais préferé qu’elle ne le montre pas du tout parce que je pense qu’elle serait beaucoup plus belle et c’est dommage.

Aminata.

Effectivement, je me mets à la place d’Aminata et, je pense, que moi aussi ça m’horripilerait. Mais ce n’est pas vraiment de ma faute, je le sais que c’est un gros défaut mais c’est comme pour quelqu’un qui est horriblement jaloux et possessif avec son conjoint, il ne peut pas s’en empêcher … Comme le dit Aminata, je le montre sans le montrer parce que je sais que, poussé à l’extrême, le narcissisme, ça donne envie d’arracher la tête à celui/celle qui l’est.

Je pense aussi que si je suis comme ça, c’est parce qu’on m’a toujours fait des compliments et à force d’entendre “T’es trop belle !!!!!!!!!!!!!” eh bah, inconsiemment mon esprit s’en est persuadé et maintenant je suis narcissique. J’aime me regarder dans le miroir. Quand je me regarde, je me dis -vous allez vraiment me trouver prétentieuse mais je prends le risque- : “Enlala, je suis trop belle, j’aime trop mes lèvres, mes sourcils … Je m’aime trop !!! …”. Mais je ne le fais pas exprès. Je suis narcissique mais ce qui me “sauve”, c’est que je ne suis pas une coquille vide : J’ai pleins de choses à offrir, je ne suis pas bête, j’ai des valeurs … D’ailleur tous ceux qui me connaissent le savent.

Enfin bref, je suis désolée pour mes amies qui doivent me suporter et je ferais de mon mieux pour faire un peu oublier mon horrible défaut ! 😉

Wassila.

Les badauds badent-ils? Existerait-il un lien entre les deux mots? Oui, manifestement puisque, en Poitou, bader se dit des petits oiseaux qui réclament leur nourriture en ouvrant un large bec, en veillant à ne pas faire tomber leur proie! Les badauds qui ont parfois pour synonyme le terme de gobe-mouche sont donc assurément les héritiers de ces oisons poitevins. Il ne sont pas les seuls, à bayer aux corneilles, encore une proche expression avec un verbe similaire à celui de bader, je connais bien des élèves qui demeurent bouche ouverte, bouche bée,  lors de nos cours et ils ne sont pas toujours fascinés par nos propos! Le plus souvent ils baillent, tout simplement, non pas qu’ils s’ennuient, non, c’est impossible, mais victimes de leurs détestables habitudes de vie qui les font se coucher fort tard. Là aussi je crains que ce soit plus pour jouer ou regarder la télévision, et pas Arte, naturellement, que pour réviser longuement les devoirs du lendemain, qui, d’ailleurs,  ne sont pas notés sur leur agenda!

Nombreux sont donc les élèves qui badent lors de nos cours, presque si nombreux que ceux qui bavardent, autre fléau de nos salles de cours s’il en est. D’aucuns érigent cela en art de vivre, en profession, je ne dénigre pas les concierges, et bader peut avoir son pendant mondain, on devient alors dilettante, ce qui sonne tout de suite bien mieux! Quoi qu’il en soit, avant de bader il me semble nécessaire de se cultiver, afin de pouvoir, oisivement, profiter de l’existence, de ce qu’elle nous offre à contempler, analyser et comprendre. Bader n’est pas anodin, bader c’est d’abord se nourrir et si les nourritures terrestres sont essentielles et parfois savoureuses, il en va de même pour celles de l’esprit.

Aujourd’hui, lors de la remise des bulletins, Mme Dibot m’a annoncé que notre journal en ligne Le Torchon avait décroché un prix académique, et cerise sur le gâteau notre journal papier Pink Paillettes a lui aussi un prix académique et est proposé au jury national.

Que demander de plus ? Bien sûr toute les filles média aimeraient décrocher un prix national !Pourquoi pas ?

Mais au fait, le jury ils en ont pensé quoi de nos journaux ?

Pour Pink Pailettes :

Ils ont aimé : 

– L’identité forte du journal.

– Le ton humoristique et sérieux à la fois.

– Les sujets originaux, nombreux, et variés.

– L’interaction avec le journal en ligne (Le Torchon).

Ils nous conseillent de :

– Améliorer l’aspect visuel des pages.

Pour Le Torchon:

Ils ont aimé :

– notre projet qui fédère à la fois adultes et élèves.

– Foisonnement de sujets, qui demandent à être suivis régulièrement.

– Grande qualité d’écriture.

– Blogoliste complète et riche.

– Prise en compte de la responsabilité de publication.

Ils nous conseillent de :

– Illustrer plus régulièrement les articles y compris en variant les polices d’écriture, les couleurs.

– Utiliser la fonction archivage.

– Pour centrer dans le cadre du concours, il faudrait plus d’écriture des élèves.

Que dire de plus que MERCI ?

Merci à Mme Dibot et M. Marstorgio. Merci au jury du prix Varenne 2012 , Mme Anne De Bois (coordonatrice académique de Clemi)

Stella ,au nom de toute la rédaction! =)

Le 10 Avril 2012, un grand homme s’est éteint à l’âge de 97 ans. Raymond Aubrac était connu pour son rôle dans la résistance durant la second guerre mondiale.

Raymond et sa femme Lucie contribueront à faire de Libération le mouvement de résistance le plus important en zone Sud.

Raymond Aubrac est emprisonné à la prison de Montluc de Lyon. Il s’évade le 21 octobre 1943 pendant son transfert de l’École de santé militaire à la prison grâce à une opération montée par Lucie. Après cette évasion, Lucie enceinte, Raymond et leur fils Jean-Pierre entrent dans la clandestinité, de refuge en refuge. Ils parviendront à rejoindre Londres en février 1944.

Lucie Aubrac est morte le 14 mars 2007 à l’âge de 94 ans.