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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 06-04-2012

Ici débute notre voyage à travers le vocabulaire d’un autre temps. Le voyage était prémédité. Mon côté “fort en math.” me fit entrevoir aux dernières vacances que l’alphabet n’ayant que 26 lettres et l’année scolaire 36 semaines,   j’allais me retrouver à cours de “mots” pour le vendredi. Je mis donc à profit mes 20 mn quotidiennes de pause, lorsque je fais mes séjours aux archives, pour chercher dans de vieux ouvrages et dans des dictionnaires spécialisés un vocabulaire d’un autre temps: le XVIIIème en l’occurence, mon préféré et une thématique qui m’est chère: la ruralité.

Ainsi, ô lecteur, ce sont des mots qu’on n’emploie plus et qui sont en fait “morts”, que vous zémoi ressusciterons ainsi durant quelques semaines.

Celui de ce premier vendredi est fort bien choisi, autosatisfaction évidente. En Poitou ce terme désigne une situation où la personne, ou l’animal, va se trouver écrasée de fatigue, accablée par la charge d’un lourd fardeau.

Peu importe le mot, il me semble que nous sommes tous, au moins en ce moment, acquenis (je conjugue en ignorant si cela est possible), les zélèves se plaindront des devoirs qui les acquenissent, les professeurs des réunions etc. En tout état de cause je n’accepterai plus désormais aucune plainte d’élève si ce n’est ce terme qui est utilisé pour justifier la surcharge de travail.

Notons aussi que si les mots meurent, les maux demeurent.