“Bientôt je serai loin de Versailles, bientôt je ne serai plus personne”, quelle admirable citation extraite de ce film, qui en éclaire une autre, historique celle-là, de Talleyrand, qui disait que ceux qui n’avaient pas connu Versailles n’avaient pas connu la douceur de vivre. Sofia Coppola avait eu l’insigne privilège de pouvoir tourner son Marie-Antoinette à Versailles, alors que d’ordinaire les scènes de cinéma censées se dérouler à Versailles se trouvaient filmées à Vaux le Vicomte. Benoît Jacquot, avec Les adieux à la reine a, lui aussi, eu cet honneur, on doit beaucoup aimer cette reine si décriée…
Dans ce film, que je qualifie d’admirable, Jacquot met en avant ses thèmes de prédilection, la fuite, l’étude du sentiment amoureux, voire de la sexualité, et s’entoure, comme toujours, de femmes, dont, à l’instar de Flaubert avec son Emma Bovary, il affirme qu’elles sont lui. La bande annonce met en avant, un peu trop à mon goût d’ailleurs, les amours saphiques, supposées, de la reine. Il est vrai qu’il s’agit là d’un des thèmes importants du film, mais pas le seul, bien que l’étude de cette spécificité amoureuse et des rivalités qui peuvent en découler, comme dans tout amour, soit fort bien abordée, en un temps finalement court, de 1h40.
Le tournage à Versailles est un ravissement pour l’oeil, la langue est assez bien travaillée, les attitudes un peu moins, l’humanité du couple royal est, selon moi, forcée, mais peu importe. Ce sont 4 jours, du 14 au 17 juillets 1789, qui sont le support historique du film. Support assez ténu mais non occulté et bien renseigné au demeurant. Dans ce début de débâcle, les masques tombent, les amours se révèlent, s’exacerbent, confrontés à des ruptures imminentes. La tension émotionnelle est palpable, sa mise en scène splendide et intense. Les gestes esquissés ne sont rien face aux mots, preuve que l’intensité d’une relation peut aussi se mesurer à sa retenue. Les actrices servent fort bien leur rôle et la manière de filmer certaines séquences, à l’épaule, lumière ténue, rend parfaitement l’ambiance fantômatique qui devait alors regner et souligne l’errance de ces individus, maîtres ou valets, perdus face à la disparition de leurs repères.
Je suis sorti bouleversé et subjugué, j’envisage même de revoir ce film qui, certes, n’est pas un chef d’oeuvre, mais sait parfaitement faire vibrer en moi des cordes sensibles, celles de l’histoire, du XVIIIème, des amours impossibles, des ruptures, des élans lyriques et j’en passe. Pour autant, ce n’est ni un film historique, ni un film romantique, c’est tout cela, plus et moins à la fois, c’est d’une admirable complexité, d’une grande sensualité, d’une intense émotion, ce film réalisé par un homme, porté par des femmes, semble concilier les avantages des deux sexes, cela mérite bien d’être vu.
Chères zélèves,
Je dois me rendre à l’évidence : il est urgent de convoquer, pour vous seules, une séance d’Atelier Philo sur le thème “l’être et le paraître”. Vos articles se succèdent sur le thème de la superficialité, que je ne peux publier, sous peine de blesser les unes, puis les autres.
Apprenez, que diable, à modérer vos propos et à tenir compte de vos lecteurs ! Un Torchon n’est pas un torchon : pas de querelles de personnes sur ce support, qui vaut mieux que vos rancoeurs personnelles.
Alors, cette séance d’Atelier Philo, quand la programmer ? Il faudrait que vous soyiez très polies, délicates, et suggériez à M. Santa-Cruz d’accepter de vous faire réfléchir sur ce thème vendredi prochain : il est disponible à partir de midi… Après déjeuner, il part en week-end, (le chanceux !) il pourrait peut-être céder à votre charme et retarder son départ d’une heure ou deux ? Faites-lui un beau gâteau, et peut-être aurez-vous droit à sa philosophie !
Quoi qu’il en soit, il est temps, comme l’écrit Aminata, de mûrir. Il est temps de sortir du puits : rappelez-vous que, si vous restez au fond du dit puits, comme la grenouille, le ciel vous paraîtra toujours rond.
A bon entendeur…
A. Dibot.
Vivons, tant qu’il en est encore temps. Vivons nos rêves, nos peurs, nos joies. Vivons la défaite, et la victoire. Vivons nos plus belles années. Vivons en pensant, en réalisant que la vie est belle. Vivons au jour le jour. Vivons nos moments de solitude, nos moments d’encouragement. Vivons chacun à sa manière. Vivons nos craintes, notre méfiance. Vivons chaque moment de notre vie. Vivons notre joie de vivre, celle d’être sur terre. Vivons nos fous-rires, profitons à fond. Vivons en présence de nos amies. Vivons notre réussite. Vivons nos difficultés. Vivons tout. Mais surtout vivez tous vos moments, vivez tant qu’il en est encore temps, car certaines personnes auraient aimé encore vivre, mais le temps les a emportées et ces personnes-là, nous ne les reverrons certainement plus jamais.
Miss Glam.
Quand nous devenons une grande fille (14ans), il est temps de faire le ménage, aider notre maman à aussi faire la cuisine mais cela ne se fait que dans certaines familles.
Les tâches de ménage sont :
-Faire la vaisselle
-Passer le balai ou l’aspirateur
-Passer la serpillère
-Enlever la poussière
-Faire les fenêtres
-Les toilettes, la salle de bain
-Sortir les poubelles, en remettre une neuve
-Chacun fait sa chambre…
Mais pour certaines familles, ce n’est pas le cas. Dans la classe média, nous somme 13 filles et dont 9 filles qui font le ménage, qui passent l’aspirateur, la serpillière, le balai…
Mon point de vue sur le ménage, c’est que c’est énervant. Surtout la vaisselle, mais le reste ne me dérange pas, je pense qu’il faut commencer maintenant car plus tard nous serons toutes seules chez nous et il faudra le faire. Et puis, si une d’entre nous est mariée, je pense que votre mari ne vous aidera pas : ils sont tous comme ça…
Dans la vie tout passe tellement vite. Il y a 14 ans j’étais en maternelle je ne savais même pas lire et écrire, on pouvait dire que je comprenais rien à la vie et je préférais cette époque ; cette époque où il y avait pas d’histoires, pas de bagarre, pas d’ histoire du genre t’as volé mon mec ect…
Petit à petit, je me rends compte que j’ai pas d’amies ou du moins de vraies amies : ce n’est que des connaissances car elle peuvent te trahir du jour au lendemain. Je me dis ainsi va la vie, je préfère quand même être mal accompagnée que seule.
J’ai aussi fait des erreurs, certes, mais j’en ai tiré des leçons. J’ai compris qu’il ne fallait plus donner sa confiance. Aujourd’hui je laisse mes erreurs, mes déceptions et mes échecs sur le bord de la route pour pouvoir avancer, aller très loin, m’évader, réussir pour ma famille et pour moi. A partir de maintenant, je vis le présent, je ne me préoccupe plus du passé. Ce qui est fait est fait, je ne cherche plus qu’à vivre mon futur.
La vie n’est belle que lorsqu’elle est vécue au jour le jour. Ce qui doit arriver arrivera, tout est écrit.