Avr
07
Classé dans (Pink Paillettes) par Océane miss Glamour. le 07-04-2012

– De nos jours, on ne se fait plus respecter mais plutôt traiter.

– On avait trouvé celui qui nous faisait rêver, mais on s’est aperçu qu’il nous faisait marcher.

– Ils essaient de nous draguer, mais faut pas rêver, on est dans la réalité.

– Ils trouvent les mots auxquels on devient accros, mais à la fin, tout tombe à l’eau.

– Le célibat et une fierté, car mieux vaut être seules que mal accompagnées.

– Tu voudras la vie de Barbie et Ken, mais tu verras qu’il ne  te fera que d’la peine.

– Avec lui tu ris, mais tu verras que la vie, c’est pas la petite maison dans la prairie.

– On a arrêté de pleurer  le jour où on a réalisé qu’il nous ignorait.

– Arrêter de m’appeler poupée, on va pas se fiancer.

– J’ai rien fait pour te plaire, alors n’essaie pas de me la faire à l’envers, j’aime que mon père.

–  Tu me sors v’là les disquettes comme quoi c’est dans mes yeux que tu te perds,  tu m’auras plus, ça c’est clair.

– Avec les mecs, on fait un break.

Alyssia, Miss Glam.

Le témoignage de Roland Gaillon (né Goldenberg en 1938) est historique et mérite d’être entendu par les élèves car il montre la dureté d’une époque où un homme -Hitler- avait décidé de purger l’humanité en éliminant ceux qu’il jugeait mauvais par leurs physiques, leurs religions, leurs modes de vies.

Il est important d’éduquer les générations futures à ne pas se laisser manipuler par le premier illuminé qui viendra au pouvoir. Le témoignage de Rolland Gaillon et celui d’Ida Grinspan apprennent les épreuves qu’ont dû endurer des hommes, des femmes et des enfants parce qu’ils étaient nés différents : juifs et tziagnes, hommosexuels, handicapés. Ils prouvent avec le film « Le Péril Juif » (film de propagande nazie datant de 1941) que l’Homme peut être cruel envers ses semblables.

Et comme dit le proverbe « Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre », si nous, adolescents ou enfants, ne connaissons pas cette époque sombre de l’humanité, nous sommes condamnés à la laisser se répéter. Ecouter ces témoignages développe notre niveau de réflexion, ce qui nous permet de ne pas croire à la propagande si elle se montre. En réfléchissant à ce que l’on voit, ce que l’on entend, et en le comparant à ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, nous sommes en mesure de nous fonder une opinion et de résister. Notre savoir est notre plus grande force.

Si nous savons, nous pouvons.

Avr
06
Classé dans (Pink Paillettes) par Océane miss Glamour. le 06-04-2012

L’amour, pour certains, c’est un jouet, mais ils sont souvent les seuls joueurs à y participer. Parfois, l’amour de quelques-uns dure,  pour d’autres, l’amour n’était que de passage au bout de quelques jours. L’amour tourne et chacun y passera et chacun pleurera à son tour.

 L’amour pour certains -comme pour moi- c’est compliqué, et puis mieux vaut être seul que mal accompagné. On trouvera toujours quelques-uns à qui il ne fallait pas s’attacher, et pour qui on aura de nombreux regrets. On aimera et on tombera. On pleurera toutes les larmes de notre corps car, avec celui qui vous a fait pleurer, vous ne garderez pas de bons rapports. Vous apprendrai à vivre le bonheur mais, en l’espace d’une demi-heure, vous vivrez le malheur. Vous déprimerez et vous allez vous en lasser. Et vous comprendrez qu’en fait,  les personnes vous font du mal, même si, au début, vous les trouvez ”pas mal”.

Et voilà, quand vous l’aurez oublié de votre vie, il réapparaîtra comme par  magie.

Rimes voulues.

Océane, miss glam.

Avr
06
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 06-04-2012

Ici débute notre voyage à travers le vocabulaire d’un autre temps. Le voyage était prémédité. Mon côté “fort en math.” me fit entrevoir aux dernières vacances que l’alphabet n’ayant que 26 lettres et l’année scolaire 36 semaines,   j’allais me retrouver à cours de “mots” pour le vendredi. Je mis donc à profit mes 20 mn quotidiennes de pause, lorsque je fais mes séjours aux archives, pour chercher dans de vieux ouvrages et dans des dictionnaires spécialisés un vocabulaire d’un autre temps: le XVIIIème en l’occurence, mon préféré et une thématique qui m’est chère: la ruralité.

Ainsi, ô lecteur, ce sont des mots qu’on n’emploie plus et qui sont en fait “morts”, que vous zémoi ressusciterons ainsi durant quelques semaines.

Celui de ce premier vendredi est fort bien choisi, autosatisfaction évidente. En Poitou ce terme désigne une situation où la personne, ou l’animal, va se trouver écrasée de fatigue, accablée par la charge d’un lourd fardeau.

Peu importe le mot, il me semble que nous sommes tous, au moins en ce moment, acquenis (je conjugue en ignorant si cela est possible), les zélèves se plaindront des devoirs qui les acquenissent, les professeurs des réunions etc. En tout état de cause je n’accepterai plus désormais aucune plainte d’élève si ce n’est ce terme qui est utilisé pour justifier la surcharge de travail.

Notons aussi que si les mots meurent, les maux demeurent. 

Avr
06
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 06-04-2012

Chères zélèves,

Dans Rue89 ce jour, encore un article revenant sur la minute de silence dans les établissements scolaires. A lire ici : http://www.rue89.com/2012/04/05/mohamed-merah-et-les-amalgames-en-classe-labces-est-creve-230866

Avec le recul, je suis satisfaite du travail achevé auprès de vous, on ne pourra pas dire que vous n’avez pas été, comme certains des élèves auxquels il est fait allusion dans cet article, “préparés” : vous saviez, vous étiez informés, parce que vos enseignants l’étaient : nous vous avions préparés, avant même ces événements tragiques, à connaître l’Histoire. Je peux dire que, même mes sixièmes, qui avaient vu dans ma salle l’exposition sur Ida Grinspan et avaient posé des questions sur la Shoah, savaient l’importance du choc ressenti au moment de l’assassinat de ces enfants juifs dans leur école à Toulouse.

S’il restait encore à la démontrer, l’importance du travail de mémoire qui se fait, année après année, dans votre collège, a pris là tout son sens.

Avr
05

Séance frissons à l’atelier philo ce jour : on aborde un thème cher à la philosophie, et donc à nos petits (et grands) philosophes : la mort.

Lenny, Thomas, Alexandre, Nicolas et Julien sont parés pour la grande interrogation, le Graal de l’humanité : “pourquoi la mort nous fait-elle vivre ?”

Non, la philosophie du jeudi, ce n’est pas tiré par les cheveux, vous allez voir… Lisez. Notre philosophe débute la séance en nous rappelant l’anecdote de Bergson : ce soldat qui, parce qu’il croit qui’l sera fusillé dans les secondes qui suivent, voit sa vie défiler à la recherche d’un indice lui apportant une solution à son problème. En vain : il va mourir. Son problème est insoluble.

Philosophe : Qu’évoque, pour vous, le mot “mort” ?

Nicolas : La fin.

A. Dibot : La peur. Et l’injustice de mourir quand les autres continuent à vivre.

Philosophe : On peut se rassurer en posant une définition scientifique : la mort est l’arrêt de l’organisme, du coeur… mais, en tant qu’êtres humains, qu’évoque pour vous l’idée de la mort ?

SILENCE… De mort…

L. Mastorgio : L’hypothèse spirituelle d’une vie après la mort est rassurante. La mort ne serait qu’un début.

Philosophe : Oui, parce que la mort sans cette hypothèse est une émotion triste.

Nicolas : On ne sait pas ce qui va se passer après.

Philosophe : On a peur face à l’inconnu. On a peur de ce qu’on ne connaît pas. Quelles solutions avons-nous pour contrer cette peur ?

Lenny : Le paradis ? L’enfer ?

Philosophe : C’est une notion religieuse. Les philosophes détruisent cette notion de paradis : démonstration. Tel que nous le concevons, le paradis est crée à partir d’éléments que nous connaissons, un jardin, des fruits, les autres hommes. Le bonheur. Les dieux. Ou le Dieu. Mais cette notion ne tient pas la route, si nous retrouvons tout ce qu’on connaît, notamment les hommes !  L’après-mort est une transposition de ce qu’on connaît du monde vivant. On a construit un inconnu à partir de ce qu’on connaît. Cela n’est pas définir l’inconnu.Dans la représentation populaire, le Dieu est un homme parfait, il a des qualités humaines.

Lenny : Plus la puissance.

Nicolas : Plus l’immortalité.

L. Mastorgio : Pire : l’éternité. Reprenez votre programme de sixième : les dieux grecs y figurent comme ayant autant de défauts que les hommes, ils sont menteurs, trompeurs, jaloux…

Philosophe : L’inconnu demeure pour ceux qui n’ont pas la foi. Est-ce négatif ? Positif ?

Lenny : C’est péjoratif.

Nicolas : Ou positif, on ne sait pas.

Philosophe : Soyez sages, laissez de côté l’après-mort. Considérez en quoi elle peut être positive.

Lenny : Quand on meurt, on est libre.

A. Dibot : On est libre, parce que mortel. On vit le jour comme s’il était le dernier car on a la conviction qu’on va mourir.

Lenny : Ca nous permet de savourer le moment présent.

A. Dibot : Et de faire des choix.

Philosophe : Oui, on construit sa vie. Imaginez qu’on soit immortel.

Nicolas : On ne s’occuperait pas de faire les choses, on les remettrait au lendemain.

Philosophe : Oui, c’est le syndrome du parisien et de la Tour Eiffel : il reporte sa visite car il a le temps d’aller la voir. Il ne la visite jamais.

Julien : ca nous lasserait.

L. Masotrgio : Desproges disait : “l’éternité, c’est long, surtout vers la fin”.

Thomas et Alexandre (les grands esprits se rencontrent !) : Ce serait le Chaos.

Philosophe : On se sentirait tout puissant.

Nicolas : On ne pourrait pas imposer une loi.

L. Mastorgio : Chaque moment d’existence sert à préparer le suivant.

Philosophe : L’existence est un rêve limité : par la naissance, et par la mort. Le sage accepte la mort.

Ceci dit, assez bavardé : lisons Heidegger, le plus jeune des philosophes rencontré depuis l’inauguration de cet atelier, puisqu’il a vécu au 20ème siècle. Selon Heidegger, nous sommes des “étant”. Nous sommes “en train d’être”, “être-pour-la-mort”. Complexe, Heidegger ?? Un chouillas… Il envisage la mort comme une dette : pour vivre, il faut accepetr de mourir. Nous sommes donc un “être-pour-la-fin”.

L. Mastorgio : Nous contenons en nous notre propre mort.

Philosophe : L’homme est déterminé par le fait qu’il va mourir. A la différence de l’animal, qui se cache pour mourir.

A. Dibot et L. Mastorgio (décidément, les grands esprits se seront rencontrés) : Comme dans le film coréen (japonais ?) La ballade de Narayama : ce sont les vieillards qui, sentant la mort approcher, quittent les hommes et vont mourir, seuls, sur la montagne.

Philosophe : A votre âge, à 13 ans on n’est pas préoccupé par notre propre mort. Vous verrez, en mûrissant, cette question va prendre plus de poids  en se posant à vous. Leibnitz (un autre philosophe) disait s’étonner chaque matin de trouver quelque chose, et non du vide, dans l’existence.

A. Dibot : On pense toujours que la mort concerne les autres.

Philosophe : Oui, on dit “cela n’arrive qu’aux autres”. Heidegger dit : “on meurt”. Mais qui est “on” ? Etymologie du mot, dictionnaire : le pronom impersonnel “on” vient du latin “homo” : l’homme. Démonstration faite : ON est JE. On fuit la réalité désagréable de notre mort, on la rejette.

A. Dibot : On utilise souvent des euphémismes pour éviter de prononcer ce mot : “un tel est parti, nous a quitté, a disparu”, pour ne pas dire “un tel est mort”.

Philosophe : On atténue le sens de cette réalité. On fuit la mort au maximum. Sortez de ce “on” : assumez : dites “je vais mourir”.

Lenny : Tout le monde meurt ! Même moi…

Philosophe : La mort, c’est la fin, c’est la fin de “ma vie”. L’homme fuit cette réalité en se réfugiant dans le quotidien, les rituels quotidiens. On vient du néant, on s’oriente vers le néant : cela nous angoisse. Pourtant, la mort nous concerne et fait qu’on est ce qu’on est.

Thomas : peut-être sommes-nous, maintenant, morts et en train de rêver, ce serait notre mémoire qui défilerait devant nous ?

Philosophe : Cela ferait une très bonne idée de film !

Nous nous quittons sur cette idée : Thomas pourra la breveter.

Avr
04
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Agnès Dibot le 04-04-2012

Chères zélèves,

Vous savez que ce sujet me tient  coeur : je vous invite à aller au cinéma voir ce film avec moi, dès sa sortie en salles. Pour celles qui en émettront le souhait, nous offrirons l’entrée au cinéma.

Avr
04
Classé dans (Poèmes) par LaTitePoète' le 04-04-2012

Qu’est-ce que c’est beau l’Amour

Mais c’est très dur de tomber, un Jour

Sur Celui avec qui on voudra faire Notre vie,

Avec qui Fonder une Famille …

C’est sûr que ça Fait Rêver

Franchement, qui ne voudrait pas Aimer et être Aimé ?

On a tous Besoin de quelqu’un avec qui

Traverser ce dur Parcour qu’est la Vie.

Quelqu’un nous soutenant dans les moments difficiles,

Quelqu’un qui ne perdra jamais le fil …

Tout simplement Quelqu’un de sérieux(/se) et surtout Amoureux(/se)

Celui/Celle qui nous Rendera Heureux(/se)

Avr
04
Classé dans (Pink Paillettes) par LaTitePoète' le 04-04-2012

Tout à l’heure, en S.V.T, avec Imène, on parlait avec la professeur et elle nous a dit qu’elle avait un petit garçon de 13 mois. Après ça, on ne faisait que de parler de bébé, de comment on aime les porter, de ce qui est le plus mignon chez eux, qu’on aime le plus … On était toutes les deux préssées de découvrir ce bonheur, celui d’être un jour Maman et de s’occuper tranquillement de nos progénitures … ^^

Mais en fait, on n’a fait que de parler des bons côtés et on a laissé les plus importants : les “mauvais” Mdr ! Du genre se lever à 4h du mat’ pour lui donner le bibron, changer les couches pleines, subir leurs cris incessants …

Enfin bref, voilà, en conclusion : Pressée d’être Maman mais quand même pas pour maintenant ! 😉

Avr
04
Classé dans (Musique) par LaTitePoète' le 04-04-2012

Avant de s’endormir … :