Avr
12

En regardant les informations sur la 6, j’ai  appris que Raymond Aubrac s’était éteint. A 97 ans Raymond Aubrac était l’un des derniers résistants encore en vie. Raymond Aubrac était marié  avec  Lucie Aubrac qui, elle, s’est éteinte en 2007. Il s’est engagé dans la résistance intérieure française dès 1940 avec son épouse. Il était un grand ami de Jean Moulin. Raymond Aubrac restera l’un des plus grands résistants français.

Alyssia

Avr
10
Classé dans (La cuisine de Delphine) par dgoncalves le 10-04-2012

Voilà une petite recette “gourmande” et “complémentaire” aux recettes précédentes.

C’est une crème chocolat caramel au beurre salé …

Elle peut s’utiliser pour garnir des chouquettes, des macarons ou encore sur une crêpe ou une gaufre. … une vraie “tuerie” , si vous me permettez l’expression.

Les élèves de 3ème euro auront le droit d’y gouter demain pour le  départ d’Anne, notre assistante.

Les ingrédients :

– chocolat au lait : 100g

– beurre : 100 g

– crème liquide : 10 cl

– fleur de sel ou sel : une pincée !

– sucre en poudre : 100g

 

Donc, on commence par réaliser un caramel à sec ( j’ai appris çà récemment) , on met le sucre dans la casserole sans eau et on attend que çà ‘caramélise’. Ne pas mettre de cuillère . on ajoute ensuite ensuite la fleur de sel et le beurre ( idéalement mis au congélateur en petits cubes). ( toujours pas de cuillère …)

Rajouter ensuite la crème et tourner avec une cuillère ou un fouet.

Dans un saladier, mettre le chocolat en morceau et venir rajouter le mélange précédent chaud qui va fondre le dit-chocolat.

Laisser refroidir, mettre au frais.

C’est tout !!! et c’est miam miam !

Bon appétit ! 😀

Avr
08
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 08-04-2012

“Bientôt je serai loin de Versailles, bientôt je ne serai plus personne”, quelle admirable citation extraite de ce film, qui en éclaire une autre, historique celle-là, de Talleyrand, qui disait que ceux qui n’avaient pas connu Versailles n’avaient pas connu la douceur de vivre. Sofia Coppola avait eu l’insigne privilège de pouvoir tourner son Marie-Antoinette à Versailles, alors que d’ordinaire les scènes de cinéma censées se dérouler à Versailles se trouvaient filmées à Vaux le Vicomte. Benoît Jacquot, avec Les adieux à la reine a, lui aussi, eu cet honneur, on doit beaucoup aimer cette reine si décriée…

Dans ce film, que je qualifie d’admirable, Jacquot met en avant ses thèmes de prédilection, la fuite, l’étude du sentiment amoureux, voire de la sexualité, et s’entoure, comme toujours, de femmes, dont, à l’instar de Flaubert avec son Emma Bovary, il affirme qu’elles sont lui. La bande annonce met en avant, un peu trop à mon goût d’ailleurs, les amours saphiques, supposées, de la reine. Il est vrai qu’il s’agit là d’un des thèmes importants du film, mais pas le seul, bien que l’étude de cette spécificité amoureuse et des rivalités qui peuvent en découler, comme dans tout amour, soit fort bien abordée, en un temps finalement  court, de 1h40.

Le tournage à Versailles est un ravissement pour l’oeil, la langue est assez bien travaillée, les attitudes un peu moins, l’humanité du couple royal est, selon moi, forcée, mais peu importe. Ce sont 4 jours, du 14 au 17 juillets 1789, qui sont le support historique du film. Support assez ténu mais non occulté et bien renseigné au demeurant. Dans ce début de débâcle, les masques tombent, les amours se révèlent, s’exacerbent, confrontés à des ruptures imminentes. La tension émotionnelle est palpable, sa mise en scène splendide et intense. Les gestes esquissés ne sont rien face aux mots, preuve que l’intensité d’une relation peut aussi se mesurer à sa retenue. Les actrices servent fort bien leur rôle et la manière de filmer certaines séquences, à l’épaule, lumière ténue, rend parfaitement l’ambiance fantômatique qui devait alors regner et souligne l’errance de ces individus, maîtres ou valets, perdus face à la disparition de leurs repères.

Je suis sorti bouleversé et subjugué, j’envisage même de revoir ce film qui, certes, n’est pas un chef d’oeuvre, mais sait parfaitement faire vibrer en moi des cordes sensibles, celles de l’histoire, du XVIIIème, des amours impossibles, des ruptures, des élans lyriques et j’en passe. Pour autant, ce n’est ni un film historique, ni un film romantique, c’est tout cela, plus et moins à la fois, c’est d’une admirable complexité, d’une grande sensualité, d’une intense émotion, ce film réalisé par un homme, porté par des femmes, semble concilier les avantages des deux sexes, cela mérite bien d’être vu.  

Avr
08
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 08-04-2012

Chères zélèves,

Je dois me rendre à l’évidence : il est urgent de convoquer, pour vous seules, une séance d’Atelier Philo sur le thème “l’être et le paraître”. Vos articles se succèdent sur le thème de la superficialité, que je ne peux publier, sous peine de blesser les unes, puis les autres.

Apprenez, que diable, à modérer vos propos et à tenir compte de vos lecteurs ! Un Torchon n’est pas un torchon : pas de querelles de personnes sur ce support, qui vaut mieux que vos rancoeurs personnelles.

Alors, cette séance d’Atelier Philo, quand la programmer ? Il faudrait que vous soyiez très polies, délicates, et suggériez à M. Santa-Cruz d’accepter de vous faire réfléchir sur ce thème vendredi prochain : il est disponible à partir de midi…  Après déjeuner, il part en week-end, (le chanceux !)  il pourrait peut-être céder à votre charme et retarder son départ  d’une heure ou deux ? Faites-lui un beau gâteau, et peut-être aurez-vous droit à sa philosophie !

Quoi qu’il en soit, il est temps, comme l’écrit Aminata, de mûrir. Il est temps de sortir du puits : rappelez-vous que, si vous restez au fond du dit puits, comme la grenouille, le ciel vous paraîtra toujours rond.

A bon entendeur…

A. Dibot.

Avr
08
Classé dans (Pink Paillettes) par Océane miss Glamour. le 08-04-2012

Vivons, tant qu’il en est encore temps. Vivons nos rêves, nos peurs, nos joies. Vivons la défaite, et la victoire. Vivons nos plus belles années. Vivons en pensant, en réalisant que la vie est belle. Vivons au jour le jour. Vivons nos moments de solitude, nos moments d’encouragement.  Vivons chacun à sa manière. Vivons nos craintes, notre méfiance. Vivons chaque moment de notre vie. Vivons notre joie de vivre, celle d’être sur terre. Vivons nos fous-rires, profitons à fond. Vivons en présence de nos amies. Vivons notre réussite. Vivons nos difficultés. Vivons tout. Mais surtout vivez tous vos moments, vivez tant qu’il en est encore temps, car certaines personnes auraient aimé encore vivre, mais le temps les a emportées et ces personnes-là, nous ne les reverrons certainement plus jamais.

Miss Glam.

Avr
08
Classé dans (Pink Paillettes) par Aminata le 08-04-2012

Quand nous devenons une grande fille (14ans), il est temps de faire le ménage, aider notre maman à aussi faire la cuisine mais cela ne se fait que dans certaines familles.

Les tâches de ménage sont :

-Faire la vaisselle

-Passer le balai ou l’aspirateur

-Passer la serpillère

-Enlever la poussière

-Faire les fenêtres

-Les toilettes, la salle de bain

-Sortir les poubelles, en remettre une neuve

-Chacun fait sa chambre…

Mais pour certaines familles, ce n’est pas le cas. Dans la classe média, nous somme 13 filles et dont 9 filles  qui font le ménage, qui passent l’aspirateur, la serpillière, le balai…

Mon point de vue sur le ménage, c’est que c’est énervant. Surtout la vaisselle, mais le reste ne me dérange pas, je pense qu’il faut commencer maintenant car plus tard nous serons toutes seules chez nous et il faudra le faire. Et puis, si une d’entre nous est mariée, je pense que votre mari ne vous aidera pas : ils sont tous comme ça…

Avr
08
Classé dans (Pink Paillettes) par Aminata le 08-04-2012

Dans la vie tout passe tellement vite. Il y a 14 ans j’étais en maternelle je ne savais même pas lire et écrire, on pouvait dire que je comprenais rien à la vie et je préférais cette époque ; cette époque où il y avait pas d’histoires, pas de bagarre, pas d’ histoire du genre t’as volé mon mec ect…

Petit à petit, je me rends compte que j’ai pas d’amies ou du moins de vraies amies : ce n’est que des connaissances car elle peuvent te trahir du jour au lendemain. Je me dis ainsi va la vie, je préfère quand même être mal accompagnée que seule.

J’ai aussi fait des erreurs, certes, mais j’en ai tiré des leçons. J’ai compris qu’il ne fallait plus donner sa confiance. Aujourd’hui je laisse mes erreursmes déceptions et mes échecs sur le bord de la route pour pouvoir avancer, aller très loin, m’évader, réussir pour ma famille et pour moi. A partir de maintenant, je vis le présent, je ne me préoccupe plus du passé. Ce qui est fait est fait, je ne cherche plus qu’à vivre mon futur.

La vie n’est belle que lorsqu’elle est vécue au jour le jour. Ce qui doit arriver arrivera, tout est écrit.

Avr
07
Classé dans (Pink Paillettes) par imène le 07-04-2012

Petite, une fille était le centre de sa famille, la poupée de son pére, elle était dans un magnifique royaume, tout ce qu’elle voulait, elle l’avais sans difficulté. Mais dès l’âge de ses 10 ans, sa vie bascula, plus rien de tout cela, la moitié de son coeur s’envola, pour elle plus rien n’allait, son rouyome se tranforma en un enfer.

Mais malgré tout ça, il lui resta quand même une épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer sur celle de sa mère. Sa personnalité changa sans même qu’elle s’en aperçoive, en vivant un manque paternel horrible. Tous les soirs, elle se demandait, “pourquoi il est parti et m’a laissée toute seule alors que  j’étais sa raison de vivre ?

Mais peut -êetre qu’il n’est pas parti et qu’il va revenir me voir ?? “

Puis un jour, cette jeune fille réalisa que son paternel ne reviendrait plus, et que même s’il ne revenait pas la voir, il devait toujours veiller sur elle, comme elle pense toujours à lui.
Alors, depuis cela, cette jeune fille marcha sans se retourner avec un seul but, rendre son père fière d’elle et sa mère, qu’elle subvienne à ses besoins seule, sans l’aide de personne. Malgré toutes ses cicatrises, cette jeune fille va de l’avant avec le sourire aux lèvres , même si  tout cela est horriblement dur.

Avr
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaTitePoète' le 07-04-2012

Roland Gaillon est un homme âgé de 73 ans : enfant, il s’appelait Roland Goldenberg. Il était juif, c’était la guerre et les juifs étaient traqués, raflés, déportés, assassinés.

 Roland Gaillon a su bien après leur disparition que ses parents s’envoyaient des lettres, quand son père était interné et sa mère en liberté. Il n’a pas voulu les lire parce que c’était quand même des lettres d’amour mais il a fini par changer d’avis. Il faut savoir que ses parents ont eu un mariage d’amour. Donc ils s’aimaient vraiment d’un amour tendre et profond. D’ailleurs, tout cet amour se ressent fortement en lisant les lettres : “ Ma petite femme adorée “, “A toi mes baisers les plus tendres “, “Embrasse bien nos deux fils et pour toi les baisers les plus tendres de ton mari “, ” Pour toi les plus douces caresses de ton mari qui se sent de plus en plus aimant de sa femme, comme si il était possible de l’être plus que je ne le suis ” …

Sonia, mère de Roland, a tout fait pour sortir son mari du camp, et de Mérignac et de Drancy, mais sans succès alors elle a fini par le rejoindre volontairement à Drancy : arrêtée à Paris, elle a accepté d’être internée, elle savait qu’elle rejoindrait son mari. Arrivée au camp, elle et son mari vivaient comme un couple normal, même s’ ils étaient dans un camp. Elle est même tombée enceinte mais elle a été déportée et tuée avec son mari à Auschwitz avant même d’avoir pu accoucher …

Avr
07

Au cours de ce témoignage et même après, chacun de nous a ressenti la même émotion, chacun a été touché plus ou moins différement. Cet homme possède une aura de force, de courage que tous ont pu palper. Derrière un regard impassible, on peut déceler de l’amour pour ses défunts parents, une peur enfouie mais si vivace, une histoire qui est sienne à jamais.

Aucun bruit,  juste une voix sobre qui a traversé les années, et les pupilles dilatées d’élèves médusés par ce récit que nos enfants n’entendront jamais de vive voix.

Océane.L, Stella.R, Chloé.L